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«Code F.» à VRAK 2: les filles ont le droit de tout dire (VIDÉO)

«Code F.» à VRAK 2: les filles ont le droit de tout dire

Au début des années 60, Janette Bertrand se servait du nouveau médium qu’était alors la télévision pour expliquer aux jeunes filles ce qu’était un hymen. En 2015, Maripier Morin, Virginie Fortin, Mariana Mazza, Marina Bastarache, Catherine Éthier et une foule de jeunes collaborateurs allumés et appréciés des adolescents font front commun sur les ondes de VRAK 2 pour clamer qu’un hymen, ce n’est pas la fin du monde. Pas plus qu’une paire de seins, qu’une première relation sexuelle, qu’une sacoche ou que toutes ces choses qu’on fait derrière la porte close d’un cabinet d’aisance.

C’a l’air déplacé, dit ainsi? Tournez le poste à VRAK lundi prochain, à 20h, pour syntoniser l’adorable nouveauté Code F., logée dans le bloc de programmation VRAK 2. Vous comprendrez qu’il n’y a pas lieu de se scandaliser, mais plutôt de s’amuser et de rire autour de sujets qui touchent directement le jeune public, mais qu’on traite trop souvent avec des pincettes pour préserver l’innocence d’une jeunesse pourtant bien plus dégourdie qu’on ne le croit souvent.

Code F. est la toute première adaptation mondiale de Girl Code, populaire rendez-vous hebdomadaire de la chaîne américaine MTV, que la maison de production Zone 3 a rafistolé en tribune quotidienne de 30 minutes, une petite révolution pour VRAK, qui n’avait jamais propulsé un tel format sur ses ondes. Les 50 épisodes de la première saison seront diffusés pendant tout l’été, et la direction de VRAK songe déjà à la suite.

Audacieux et irrévérencieux

La formule de Code F. rappelle Cliptoman, à MusiquePlus. Un sujet, allant du «tout à fait banal» au «très tabou», est lancé. Il y en a quatre par tranche de 30 minutes. Il peut s’agir, par exemple, des badboys, de l’entraînement ou d’espionner son amoureux. Tous se rapportent de près ou de loin à ces lois non-écrites qui régissent les rapports des filles entre elle, du genre: «Ne touche pas aux ex de tes amies» ou «On n’a pas le droit de s’habiller pareil».

Puis, nos cinq animatrices délurées se relancent à tour de rôle devant la caméra avec des opinions et des témoignages tranchés, irrévérencieux, audacieux, comiques et pétillants de franchise et de vérité. Nos «Spice Girls de l’ère moderne», telles que baptisées par Mariana Mazza, dressent l’inventaire du contenu de leur sac à main, esquissent la différence entre des toilettes publiques d’hommes et de femmes, évoquent leur «première fois» et se remémorent de petits souvenirs gênants.

«Ne pas utiliser mes seins comme une pâte à pizza», avertit Mariana Mazza à l’intention des hommes qui la palpent avec trop de vigueur.

«Moi, je suis pour l’entraînement, mais mon corps est contre», plaide Virginie Fortin, qui provoquera aussi les rires avec sa position face aux marathons.

Maripier, Mariana, Virginie, Marina et Catherine n’ont pas la langue dans leur poche et leurs «discussions» ressemblent à celles que des amies proches peuvent avoir lors d’une sortie de filles. Maripier Morin incarne la princesse un brin glamour et hystérique, Mariana Mazza, la tornade leader du groupe que rien n’effraie, Virginie Fortin, la rationnelle observatrice pince-sans-rire, Marina Bastarache, la «belle fille d’à côté» un peu timide, et Catherine Éthier, la «grande madame» intellectuelle et réfléchie. Leurs points de vue s’entrechoquent au montage et offrent un panorama des plus diversifiés. Les cinq têtes d’affiche jurent par ailleurs ne pas se concerter entre elles avant l’enregistrement, ce qui ajoute à la spontanéité de toute l’affaire.

Autour du noyau dur très girly de Code F. gravite une constellation d’intervenants qui reviendront sporadiquement ajouter leur grain de sel: Katherine Levac, Tamy Emma Pepin, Valérie Roberts (excellente), Catherine Brunet, Lysandre Nadeau, Jordan Dupuis, Mehdi Bousaidan (qui crève l’écran), etc.

Sexualité

Les thèmes abordés dans Code F. seront parfois très légers, mais certains jours, on apposera l’étiquette «13 ans et plus» au générique d’ouverture, car on pourra s’aventurer assez loin sur le terrain de la sexualité, en jasant de masturbation ou de fellation, par exemple. On ne sacre pas, mais on peut utiliser les termes «ch*er» ou «mangeux de marde» sans rougir.

«On va en revenir, des mots pénis et vagin, à un moment donné. Les jeunes consomment autant de porn que n’importe qui», a balancé Mariana Mazza, en visionnement de presse, lundi. La moitié du duo Mazza/Fortin est d’ailleurs convaincue que Code F. est la représentation du féminisme moderne, l’époque d’aujourd’hui, où «les filles ne s’excusent plus».

«Les ados ne veulent pas se faire prendre pour des imbéciles», a renchéri Maripier Morin, qui a rigolé qu’elle est heureuse que son copain, Brandon Prust, ne comprenne pas le français, tant elle se compromet dans ses confidences dans Code F.

«Nous, on parle aux jeunes qui nous écoutent des fois où on s’est cassé la gueule, pour qu’eux, ça leur fasse moins mal», a sagement philosophé Catherine Éthier.

Productions originales

Dominique Bazay, directrice principale de la programmation de VRAK, n’était pas peu fière de présenter Code F. aux journalistes, lundi. Dans son créneau VRAK 2, le réseau favori des jeunes compte maintenant trois productions originales: MED (qui se poursuivra à l’automne et qui aura une deuxième saison à l’hiver 2016), 3 filles célibataires et son pendant masculin 3 gars célibataires, et Code F. À l’automne, on misera également sur Jérémie, une série dramatique qu’on compare à Degrassi.

INOLTRE SU HUFFPOST

Unbreakable Kimmy Schmidt
Netflix / Sélène Agape

Oui, l'illustre créatrice et scénariste Tina Fey, grande prêtresse de la comédie (Saturday Night Live, 30 Rock) a encore frappé. Cette fois, le bourreau dont nous sommes les victimes s'appelle Kimmy Schmidt (interprétée par la pimpante Ellie Kemper), une rouquine illuminée, bourrée de positivisme, droguée à la joie de vivre qui parait "indestructible".

Dans cette sitcom made in Netflix, on suit la nouvelle vie de cette jeune de 29 ans, originaire de l'Indiana, qui débarque à New York. Kimmy est avide de découvertes puisqu'elle vient de passer 15 ans dans un bunker, avec ses 3 "soeurs", sous l'emprise d'un 'gourou-escroc" qui leur a fait croire que l'apocalypse a eu lieu.

Pour compléter ce tableau fantasque, des personnages secondaires extra-ordinaires voire grossiers comme Titus, le colocataire gay, black et véritable ou encore la chère Jane Krakowski, habituée des séries comiques, dans le rôle de Jacqueline Voorhees, la patronne complètement déconnectée de Kimmy.



A l'instar de nombreuses sitcoms griffées par Fey/Carlock, Unbreakable Kimmy Schmidt maîtrise l'art de la caricature, du comique de situation, des discours loufoques et du grotesque sans gêne. Mais attention, tout ne fait pas rire, même si l'on fait souvent les gros yeux et qu'on trépigne à l'idée de voir ce qu'il va arriver à l'innocente petite idiote Kimmy.

Alors si votre esprit a envie de s'envoler vers des contrées lointaines voire abracadabrantes, tentez votre chance avec Unbrekable Kimmy Schmidt dont vous pouvez lire une critique complète ici.

Diffusée sur Netflix
Transparent
Amazon / Lauren Provost

Vous cherchez une série à la fois drôle, intelligente et dans l’air du temps? Jetez-vous sur Transparent, la série primée (meilleure série comique et meilleur acteur aux derniers Golden Globes) de Jill Soloway (Six Feet Under et United States of Tara).

Plus que jamais d’actualité après le coming out transgenre de Bruce Jenner, Transparent vous plonge dans la vie de la famille Pfefferman lorsque le patriarche annonce à ses enfants qu’il a décidé de changer de sexe.



En plus de suivre la transition de Mort (l’excellent Jeffrey Tambor) en Maura, Jill Soloway vous montre les conséquences sur toute une famille. Et la réalisatrice sait de quoi elle parle puisque son propre père à fait son coming-out transgenre en 2011.

En 5 heures (20 épisodes de 30 minutes), vous vivrez la crise identitaire de chaque membre du clan Pfefferman et vous n’aurez qu’une hâte: qu’Amazon sorte la saison 2.

Diffusée sur OCS City
Daredevil
Netflix / Maxime Bourdeau

Devenu aveugle après avoir été percuté par un camion rempli de produits toxiques quand il était enfant, Matt Murdock (Charlie Cox - Boardwalk Empire) a aujourd'hui une trentaine d'année et a pour seul objectif de faire régner la justice dans Hell's Kitchen, le quartier de Manhattan où il a grandi et qui est maintenant gangrené par le crime.

Une mission qu'il tente de mener à bien le jour en ouvrant un cabinet d'avocats avec son ami Foggy Nelson et la première de ses clientes Karen Page, et la nuit en allant castagner trafiquants et assassins sous un costume qu'il a confectionné lui-même.



Plus de 10 ans après le film avec Ben Affleck, descendu par la critique et beaucoup de fans, Daredevil a enfin le droit à une adaptation digne de ce nom avec cette première saison sur Netflix (une deuxième vient d'être commandée). Ouvertement inspirée de la sombre genèse imaginée par Frank Miller dans The Man Without Fear, la fiction produite par Marvel est parfaite en son genre.

Une trame de fond prenante, des scènes d'action haletantes, une ambiance visuelle très travaillée, des personnages secondaires touchants (Deborah Ann Woll - True Blood, Elden Henson - The Hunger Games) et un méchant exceptionnel (Vincent D'Onofrio - New York, section criminelle), le tout avec une pointe d'humour et une simplicité qui soulignent agréablement le fait que la série ne se prend pas pour un blockbuster à la Avengers.

Diffusée sur Netflix
12 Monkeys
Syfy / Sélène Agape

Se lancer dans l'adaptation d'une œuvre du grand écran est un pari risqué. Mais Terry Matalas et Travis Fickett ont relevé le challenge avec la série 12 Monkeys.

Dérivée du célèbre film de Terry Gilliam, L'armée des 12 singes (1995), la série relate la quête de James Cole, un homme venu d'un futur apocalyptique (2043) pour découvrir les causes de propagation d'un virus qui a décimé 99% de la population mondiale. À l’instar de la création de Gilliam, il est envoyé dans le passé pour mener à bien sa mission et peut notamment compter sur l'aide du Dr Cassandra Railly.



Bien évidemment, les amoureux de science-fiction ne lui épargnent pas la comparaison avec le long-métrage. Mais 12 Monkeys se bat pour définir son propre rythme, et prétendre au niveau du vif, perturbant et épatant L'armée des 12 singes.

Pour porter le scénario à l'écran, Aaron Stanford (Cole), ancien geek dans la série Nikita (2012) qui donne la réplique à Amanda Schull (Dr. Railly), habituée des petites rôles à la télévision. Les personnages opèrent dans une ambiance sombre, aux effets spéciaux simples mais maîtrisés. Entre les paradoxes temporelles, la perplexité de l'intrigue et les libertés scénaristiques, le spectateur a de quoi faire. Maintenant, c'est à vous de découvrir le potentiel de 12 Monkeys.

Diffusée sur Syfy
Empire
FOX / Lauren Provost

Si vous n’avez pas encore succombé au soap hip-hopera Empire, cela ne saurait tarder tant la série de la Fox est un succès d’audiences et de critiques aux Etats-Unis. Devenu un véritable phénomène de société, cette série décrite comme un Dynastie noir suit la famille Lyon, royauté du hip hop américain.

Le patriarche, Lucious Lyon, ancienne star du rap game est l’un des plus riches producteurs de disques du pays. Lorsqu'il décide de faire entrer sa compagnie en bourse, ce dernier apprend qu’il est atteint d’une grave maladie et que son ex-femme, Cookie, est à nouveau libre après 17 ans derrière les barreaux. Tous deux ont eu trois enfants: deux fils dans la musique (l’un est homosexuel), un troisième dans les affaires.



Ajoutez à ce tableau familial des crimes, des tubes, du sexe et des guest stars à faire pâlir d’envie les meilleurs talk show (Courtney Love, Naomi Campbell, Rita Ora, Estelle, Mary J Blige ou encore Snoop Dogg), et vous comprendrez aisément ce qui fait le succès d’Empire.

Les accros d’Empire ont d’ailleurs propulsé la bande-son de la série dans les meilleures ventes aux Etats-Unis. Supervisée par Timbaland, la BO s’est mieux vendue que le dernier album de Madonna.

Diffusée sur FOX, prochainement sur les chaînes du groupe M6
The Last Man On Earth
FOX / Alexis Ferenczi

Avant d'incarner le dernier homme sur terre, l'acteur Will Forte a été un faux MacGyver dans des sketchs parodiques du Saturday Night Live adaptés ensuite au cinéma. Il tient ici les rênes de cette hypnotisante série diffusée par la FOX.

Phil Miller pense être le seul rescapé d'un virus qui a décimé les États-Unis. Il va donc adapter son mode de vie à la situation, profitant d'une certaine liberté pour consommer de l'alcool gratuitement et se construire une jolie collection de toiles de maîtres notamment.



The Last Man On Earth fonctionne sur son seul pitch et les airs de cocker de son personnage principal. La série, produite par le duo de réalisateurs derrière La Grande Aventure Lego, 22 Jump Street ou Brooklyn Nine Nine, surfe sur un humour noir et son univers post-apocalyptique original, bref, une comédie qui décape.

Diffusée par la FOX
Mozart in the Jungle
Amazon / Alexis Ferenczi

S'il y a déjà un vainqueur dans le combat que se livrent Amazon et Netflix dans le domaine des séries, c'est bien le spectateur. La série Mozart in the Jungle, une commande d'Amazon Studios, est aussi séduisante que son pilote écrit notamment par Roman Coppola et Jason Schwartzman.

Rodrigo, un chef d'orchestre excentrique incarné par Gael García Bernal, prend la tête du Philharmonique de New York et se heurte à son prédécesseur (joué par Malcolm McDowell), la crise financière, une ex légèrement barrée et les traditions.



Inspirée des mémoires d'une hautboïste, Blair Tindall, Mozart in the Jungle offre une plongée sympathique dans l'univers d'un orchestre symphonique pas spécialement réputé pour sa télégénie. Grâce à son ambiance assez proche de la géniale série Bored to Death - dialogues finement ciselés et situations ubuesques - Mozart se sirote comme le maté de Rodrigo.

Diffusée sur OCS City
The Fall
BBC / Marine Le Breton

Le scénario de The Fall n’a a priori rien d’original: à Belfast (Irlande du Nord) sévit un tueur en série, Paul Spector, incarné par le héros de 50 Shades of Grey, Jamie Dornan.

Après 28 jours d’investigations infructueuses, le Service de police d'Irlande du Nord fait appel, pour mettre fin à cette situation insoutenable, à Stella Gibson, Superintendant (équivalent de commissaire de police) de la police londonienne, personnage joué par la charismatique Gillian Anderson.

Un thriller comme un autre? Que nenni. En dévoilant d’entrée de jeu qui est le meurtrier, la série tourne le dos à certains codes des récits policiers qui misent sur le suspense. Ici, il est bien plus question de tension psychologique, de proximité et d’intimité parfois étouffante avec les personnages. Entre Stella Gibson et Paul Spector, le va-et-vient est permanent, le spectateur est plongé sans la moindre difficulté dans chacune de leur tête.



Gillian Anderson et Jamie Dornan incarnent à merveille leur personnage, faisant d’eux une policière à la fois froide, cassante et touchante, presque tendre; et un parfait psychopathe qui, entre deux meurtres, est un excellent père de famille.

Pour ne rien gâcher, The Fall est, malgré son sujet -des femmes qui se font tuer par un homme- une série féministe. Outre le fait qu’elle passe haut la main le test de Bechdel, la série montre une Stella combattre le sexisme ordinaire et la misogynie omniprésente au sein de la police, en ne s’excusant jamais d’avoir des plans d’un soir et en ne perdant surtout pas une occasion de remettre à sa place un homme qui aurait le malheur d’être un peu trop condescendant.

Diffusée sur la chaîne 13ème Rue
Jane The Virgin
CW / Sélène Agape

C'est le carton auquel personne ne s'attendait. Pourtant, Jane The Virgin est l'une des révélations séries de cette saison. Adaptée de la telenovela vénézulienne Juana la Virgen de Perla Farías, elle suit les folles mésaventures de Jane Villanueva (interprétée par la talentueuse Gina Rodriguez), une jeune femme, vierge, fiancée, pieuse... et enceinte, à la suite d'une insémination artificielle réalisée par erreur.



Et parce que telenovela rime avec passions, manipulation, retrouvailles rocambolesques, trahison et conseils imaginaires de star de telenovelas, le donneur et futur papa n'est autre que son patron, le riche playboy Rafael Solano, avec qui elle a flirté, quelques années auparavant.

Casting rafraîchissant, intrigues cocasses et Golden Globe au palmarès, on attend avec impatience la suite des péripéties de Jane The Virgin.

Diffusée par Teva
Grace and Frankie
Netflix / Maxime Bourdeau

Grace et Frankie, des septuagénaires dont les maris sont collègues, tombent des nues quand ces derniers annoncent avoir en fait été amants pendant ces 20 dernières années et vouloir maintenant vivre leur amour au grand jour.

Ces deux femmes que tout oppose – l'une est snob à souhait quand l'autre est on ne peut plus hippie – se retrouvent alors dans l'obligation de vivre sous le même toit en attendant que les procédures de divorce soit finalisées. Une cohabitation explosive qui va se révéler bénéfique pour Grace comme Frankie, désespérées à l'idée de devoir recommencer leur vie maintenant qu'elles sont à la retraite.



Co-créée par Marta Kauffman (Friends), la comédie réunit un casting quatre étoiles qui vaut le détour: Jane Fonda joue le rôle de Grace, Lily Tomlin celui de Frankie, Martin Sheen et Sam Waterston sont quand à eux en couple à l'écran pour interpréter Robert et Sol.

Si on est loin du chef d'oeuvre comique intemporel, la série fait cependant partie des programmes idéaux à regarder pendant vos vacances estivales. Les mésaventures de ces seniors à la personnalité décapante – si rares au cinéma comme à la télévision – ne manqueront pas de vous faire rire.

Diffusée sur Netflix

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