Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Road trip en Arizona: sur la route des cowboys et des Indiens (PHOTOS)

Road trip en Arizona: sur la route des cowboys et des Indiens (PHOTOS)

L'aventure commence à Phoenix. Dès la sortie de l'aéroport, le soleil tend les bras et la chaleur nous enveloppe d'un manteau chaud. La terre est rouge, les cactus ont fleuri un peu partout autour des routes et des habitations. Bienvenue en Arizona. Situé au sud-ouest des États-Unis, à la frontière avec le Mexique, l'Arizona est l'un des états de l'Amérique les plus visités par les Canadiens. Comment résister à l'appel du beau temps, des étendues et des plaines du grand canyon chargées d'histoires de cow-boys et d’Indiens.

Route 17. Premier arrêt, Peoria. À une heure de route de la capitale de l’Arizona se trouve le Lake Pleasant Regional Park. Long de 30 kilomètres carrés, le lac Pleasant est un vaste terrain de jeux, entouré de plaines. Les fins de semaine, familles, amis, jeunes, moins jeunes viennent s’y baigner et oublier le tumulte de la ville. Bateau, pêche, ski nautique, camping au bord du lac, le Scorpion Bay Marina propose plusieurs activités sur place.

L'article se poursuit après la galerie photos.

Accrobranche à Flagstaff

Road-trip en Arizona

Second arrêt, Prescott. Après ces moments de « fare niente » direction Prescott. Chapeau visé sur la tête, c’est l’heure d’un bon dîner dans un authentique saloon de 1877. Le The Palace. La spécialité, c’est la viande de buffle. À déguster dans un hamburger ou comme cowboy dans une assiette accompagnée de pommes frites. En se baladant dans la ville, on arrive même à imaginer l’époque des années 1870 avec les diligences stationnées devant les commerces, les femmes habillées de leurs longues robes, et les hommes avec leurs boléros et leurs santiags. La ville de Prescott se vante d’avoir un parc naturel historique et un lac, le Watson Lake Park où il est possible de faire du kayaking.

Route 89 A. Troisième arrêt, Jérome. Zigzagues, courbes, montées et descentes autour de forêts de pins, la route de Prescott jusqu’à Jérome est dépaysante. Très étroite, à double sens et bordée par des ravins, il est dangereux de doubler. Il est donc parfois possible de se retrouver à l’arrière d’un convoi de voitures de collection anglaises et américaines. Émerveillement total. Au bout de 45 minutes, c’est un tout petit village, déserté qui accueille les visiteurs. Désertée?

Jérome est une ancienne ville minière des années 1900, typiquement western . La maison de la famille Douglas, propriétaire de la mine, est aujourd’hui un musée dédié à la ville et à l’histoire de la famille qu’il est possible de visiter. Jérome est également connu aujourd’hui pour être une ville fantôme où il se passerait des choses étranges… Les adeptes d’histoires de fantômes aiment se faire peur en passant la nuit dans le motel situé sur la colline en face de la mine. Chair de poule garantie.

De retour sur la 89 A. Quatrième arrêt, Sedona. Plus on se dirige vers le nord, plus le plateau du Grand Canyon se dessine. Fini les forêts et les grands espaces verts. Les roches et la terre changent de couleurs. Rouge, saumon, ocre. On sent l’appelle du Grand Canyon. Ou serait-ce les énergies de la ville de Sedona ? Non, ce n'est pas la nuit dans le motel hanté qui joue des tours. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, Sedona est devenue un endroit paradisiaque pour les fans de yoga, spas, médecines douces et enseignements ésotériques en tout genre. D’après la légende, Sedona serait située dans une zone de « vortex spirituel» près des canyons de Bell Rock, de Cathedral Rock et Boynton Rock. En même temps, quoi de plus ressourçant qu’une séance de méditation tout en regardant un coucher de soleil en haut d’un mont de grès rouge qui passe à l’orange brillant lorsque le soleil est sur le point de disparaître. Pour les virées en famille, le Pink Jeep Tour propose deux heures de jeep autour de ces canyons. Avec un peu de chance, on peut même y croiser des biches, des reptiles et des colibris. Les hôtels, tous plus luxueux les uns que les autres, proposent un forfait spa. On retiendra le magnifique hôtel « L’Auberge » avec son souper et petit déjeuner au bord de la rivière sauvage.

Rencontre avec la célèbre Route 66. Cinquième arrêt, Flagstaff. Le nom de cette ville sonne aussi cool que la place. Ville étudiante la journée et enivrante le soir. Flagstaff, c’est un petit retour à la civilisation américaine des années 80, à la Grease (ou Brillantine au Québec), le film musical de Randal Kleiser. Enseignes clignotantes, des couleurs sur toutes les devantures de magasins, restaurants…l’avenue principale est pleine de bonnes choses à se mettre sous la dent. Les bonnes adresses ? Sur San Francisco Street, le Proper, est un restaurant-épicerie hipster, ouvert depuis décembre 2014 où ils servent des hamburgers maisons, de vache, buffle et même végétarien. Pour le dessert, on va juste à côté, chez Mama's Sugar pour manger un délicieux cupcake et on le déguste avec un bon smoothie ou milk-shake de chez Whild Ass Coffee Shop, qui se situe juste en face. L'heure est venue de se dépenser. Juste de l'autre côté de la route 66 qui traverse Flagstaff se trouve un superbe parc où il est possible de faire de l'accrobranche. Le soir venu, nombre d'étudiants se retrouvent dans des bars, situés aux abords du chemin de fer de l'époque du Far West pour boire des verres. Flagstaff est la ville où commencent les réserves indiennes.

Vers la route des Indiens. Sixième arrêt, Cameron. Découverte de la Grande Nation des Navajos. La route qui traverse cette réserve est semi-aride. Les courbes du Grand Canyon se font voir kilomètre après kilomètre. Au bord de la route, des villages apaches et des chevaux autour décorent le paysage. Pour faire le plein d'histoire et se fondre dans la culture des Navajos, une halte à l'hôtel Cameron, établi en 1916. Deux en un, en plus de pouvoir manger des Tacos Najavo et dormir dans une chambre décorée à l'indienne, on peut visiter un petit musée où est exposé l'histoire des Indiens Navajo.

Retour sur la route 89. Direction, le Grand Canyon. La route paraît longue avec l'impatience de voir cette merveille de la nature. Le regard a quitté le bitume pour se tourner vers sur les fenêtres latérales de l'auto. Des rangers contrôlent les entrées et sorties du Parc National du Grand Canyon. À travers les arbres, on entrevoit le fameux Canyon. Wahou, ça y est ! Le voilà ! Rouge, saumon, sable, ocre, les dégradés de couleurs orangés sont nombreux, le massif est impressionnant. La perfection naturelle. La vue est imprenable. La gorge creusée par le fleuve du Colorado donne une perspective vertigineuse.

Pour s'éloigner un peu de la foule de touristes venue admirer ce géant, rien de mieux qu'un tour de vélo sur la piste cyclable aménagée pour parcourir un bout des 450 km de canyon. L'avantage ? La possibilité de trouver des coins sans personnes pour admirer égoïstement le paysage.

Terminal, Pheonix. Au retour de ce road trip, il est possible de s'arrêter dans la ville de Williams, traversée par la route 66 et aussi charmante que Flagstaff. Pour clôturer cette semaine d'escapade enArizona, l'hôtel Hilton est fait pour, juste pour une seule raison. Son restaurant gastronomique merveilleusement bon avec une vue imprenable sur Pheonix. Avec un bon verre de vin à la main, cette soirée sera inoubliable, tout comme le reste de la semaine.

Pour avoir plus d'informations sur ce parcours à travers l'Arizona, contactez Kimberly Todd, de l'agence de tourisme de l'Arizona : www.arizonaguide.com

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.