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Enlèvement de la journaliste Amandha Lindhout : un homme accusé (VIDÉO)

Enlèvement de la journaliste Amanda Lindhout : un homme accusé (VIDÉO)

Un Somalien soupçonné d'avoir participé à l'enlèvement de la journaliste canadienne Amanda Lindhout et du photographe australien Nigel Brennan en Somalie a été arrêté par la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Ali Omar Ader, 37 ans, doit comparaître ce matin au palais de justice d'Ottawa.

« La preuve que nous avons recueillie nous a permis de confirmer et démontrer qu'il était [...] un des négociateurs dans le groupe qui était impliqué », a expliqué en conférence de presse le commissaire adjoint de la GRC, James Malizia

Amanda Lindhout et Nigel Brennan ont été pris en otage près de Mogadiscio, en Somalie, en août 2008. Ils ont tous les deux été libérés le 25 novembre 2009. Ils ont décrit par la suite les tortures subies aux mains de leurs ravisseurs. Mme Lindhout a notamment révélé avoir été violée pendant sa captivité.

La GRC demeure avare de détails au sujet de cette affaire. Elle dit avoir procédé à l'arrestation d'Ader jeudi, quelques jours après son arrivée au Canada. Les raisons de sa présence au pays n'ont pas été révélées, pas plus que les circonstances entourant son arrestation.

James Malizia a tenu à remercier Mme Lindhout, M. Brennan et leurs familles, pour leur courage incroyable ainsi que pour leur collaboration en ayant fourni des déclarations de témoins qui ont grandement contribué à faire avancer cette enquête ».

Selon la police fédérale, l'Agence des services frontaliers du Canada, le ministère des Affaires étrangères du Canada et la police fédérale australienne ont aussi participé à cette longue enquête, qui aurait donné lieu à des opérations de surveillance, de filature et d'écoutes électroniques.

Des médias canadiens et australiens ont déjà révélé que la libération d'Amanda Lindhout et Nigel Brennan avait été obtenue grâce au travail de la firme britannique AKE, dont les services ont été retenus et payés par les familles des victimes, insatisfaites du travail de leur gouvernement respectif dans ce dossier.

Les familles, appuyées par des mécènes, auraient versé 1,2 million de dollars pour obtenir la libération des deux otages, qui se trouvaient en Somalie pour visiter des camps de réfugiés dans lesquels s'entassaient des victimes du conflit entre le gouvernement somalien reconnu par la communauté internationale et les djihadistes d'Al-Shabab.

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