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La ville de Glendale pourrait résilier le bail des Coyotes de l'Arizona

Les Coyotes de l'Arizona verront-ils leur bail être résilié?
Jobing.com Arena prior to Game 3 of a first-round series NHL Stanley Cup playoffs hockey game between the Detroit Red Wings and the Phoenix Coyotes Monday, April 18, 2011, in Glendale, Ariz. The Red Wings defeated the Coyotes 4-2. (AP Photo/Ross D. Franklin)
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Jobing.com Arena prior to Game 3 of a first-round series NHL Stanley Cup playoffs hockey game between the Detroit Red Wings and the Phoenix Coyotes Monday, April 18, 2011, in Glendale, Ariz. The Red Wings defeated the Coyotes 4-2. (AP Photo/Ross D. Franklin)

GLENDALE, États-Unis - Le conseil municipal de la ville de Glendale tiendra une séance extraordinaire, mercredi soir, afin de déterminer s'il vaut mieux résilier le bail signé avec les Coyotes de l'Arizona, laissant planer davantage de doutes sur l'avenir de l'équipe dans le désert.

Les élus considéreront l'annulation du bail et des services professionnels convenus entre Glendale et IceArizona, qui détient l'équipe avec Andrew Barroway.

Un statut de l'État de l'Arizona permet à une agence d'annuler un contrat si un employé impliqué de façon significative dans l'ébauche de l'entente devient employé ou agent d'une autre partie liée au contrat. L'ex-procureur de la ville de Glendale Craig Tindall est l'avocat principal des Coyotes depuis qu'il a quitté la municipalité, en 2013.

L'ordre du jour de cette réunion extraordinaire du conseil municipal a été publié quelques heures seulement après que les dirigeants des Coyotes eurent nié se trouver en bris de contrat avec la municipalité.

La Ligue nationale de hockey a réagi par communiqué. Elle indique «avoir été informée par les Coyotes que les prétentions de la ville de Glendale sont sans fondement et nous nous attendons à ce que les Coyotes continuent d'évoluer au Gila River Arena et à ce que la ville rencontre ses obligations envers le club». Elle ajoute «qu'il serait très décevant que Glendale ne prenne quelque action que ce soit qui pourrait être dommageable à l'équipe.»

IceArizona, une entreprise dirigée par Anthony LeBlanc et George Gosbee, semblait destinée à apporter de la stabilité aux Coyotes lorsqu'elle a fait l'achat de l'équipe en 2013. Mais la décision de vendre, l'an dernier, 51 pour cent des parts de l'équipe à Andrew Barroway, un spécialiste de la gestion de fonds spéculatifs de Philadelphie, a mené à de nouveaux scénarios de déménagement.

À l'époque, IceArizona avait expliqué que l'entrée en scène de Barroway permettrait d'améliorer les finances de l'équipe et de solidifier sa présence en Arizona. Cette déclaration, jusqu'à maintenant, semble vouloir tenir la route.

Les plus récents développements ont surgi lorsque des membres du conseil municipal de la ville de Glendale ont craint que IceArizona avait transgressé les clauses de son bail de 15 ans avec la ville, en utilisant la somme annuelle de 15 millions $ venant de Glendale pour réduire la dette résultant de l'achat de l'équipe.

Mais selon LeBlanc, IceArizona ne fait plus affaire avec le prêteur, Fortress Investment Group, et même s'il y avait eu transgression des clauses de l'entente, l'affaire a été réglée.

LeBlanc et Barroway ont rencontré des responsables de la ville de Glendale, lundi, pour discuter de l'entente relative au bail et dans le but de trouver des moyens pour générer des revenus additionnels non rattachés au hockey.

Les autorités municipales s'inquiètent des coûts relatifs aux opérations de l'aréna — 15 millions $ par année pendant 15 ans — mais LeBlanc affirme que les bénéfices de l'équipe vont au-delà de la vente de billets. En tenant compte des revenus générés par l'équipe, LeBlanc estime que les coûts d'opération de l'aréna pour la ville se chiffrent, en fait, à moins de 6 millions $.Et il s'attend à ce que la situation générale s'améliore lorsque les Coyotes auront complété leur reconstruction et grimperont au classement.

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