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Funérailles de Jacques Parizeau : complices et adversaires lui disent adieu pour une dernière fois (VIDÉO)

Complices et adversaires disent un dernier adieu à «Monsieur» (VIDÉO)

Des dizaines de personnalités de la sphère politique ont rendu un dernier hommage à l'ancien premier ministre Jacques Parizeau, mardi, à l'église Saint-Germain d'Outremont de Montréal.

Pauline Marois, ancienne première ministre : « C’est une personne absolument exceptionnelle et remarquable, on le dit souvent, mais c’est vraiment un être d’exception. Et, quant à moi, il fait partie de ce petit groupe de bâtisseurs qui a changé le visage du Québec pour le faire entrer dans sa modernité. »

Mario Beaulieu, chef du Bloc québécois : « Je pense que les militants indépendantistes ont vraiment perdu quelqu’un d’inestimable. Parizeau, c’était non seulement un des grands bâtisseurs du Québec, mais quelqu’un qui a toujours placé la cause de l’indépendance avant tout, avant ses intérêts personnels. »

Alexandre Cloutier, député péquiste de Lac-St-Jean : « C’était un privilège à chaque fois qu’on avait la chance de lui parler - on savait qu’on allait vivre un grand moment. C’est un homme d’une connaissance incroyable du Québec, une grande source d’inspiration. C’est un des hommes les plus érudits que j’ai rencontré. »

Jean-François Lisée, député péquiste de Rosemont : « Que la nation reconnaissance aujourd’hui l’apport colossal de sa contribution à notre vie collective, notre vie économique bien sûr, mais notre vie sociale aussi, notre vie politique. Une partie de notre confiance en nous, c’est Parizeau qui nous l’a donnée. »

Bernard Drainville, député de Marie-Victorin : « Moi, ce que je retiens de Jacques Parizeau, c’est la confiance. C’est un homme qui nous a transmis beaucoup de confiance en nous-mêmes, parce que lui en avait beaucoup… en lui-même! »

Martine Ouellet, députée péquiste de Vachon : « Monsieur Parizeau est vraiment une grande inspiration, tant que pour sa vision de l’indépendance et du Québec que pour sa façon de faire de la politique. Il donne un très grand respect, une très grande dignité à ce métier-là, qui a été souvent dénigré et je pense qu’aujourd’hui, on devrait faire des efforts pour atteindre cette hauteur-là aussi. Lorsqu’on fait avancer le Québec, c’est pour les citoyens et ça, M. Parizeau l’avait toujours en tête. »

Thomas Mulcair, chef du NPD : « C’est un très grand homme d’État qui a travaillé toute sa vie pour ses concitoyens. Il va nous manquer beaucoup. Il a travaillé énormément à bâtir un Québec plus solidaire et meilleur pour tout le monde. »

Justin Trudeau, chef du Parti libéral du Canada : « C’est une journée pour se souvenir de tout ce qu’on a accompli depuis la Révolution tranquille, de cette passion et de cet intellect que M. Parizeau incarnait si bien. »

Régis Labeaume, maire de Québec : « Il y a peu de gens pour qui, au terme de leur carrière ou leur vie, peuvent dire qu’ils ont fait une différence. Jacques Parizeau a fait LA différence au Québec. Il nous a fait gagner des décennies. »

Robert Poëti, ministre des Transports : « Quand on parle des grands hommes d’État, pour moi, la définition est assez simple : c’est ce qu’ils ont créé qui n’existait pas et ce qui leur survit. Dans ce cas-ci, M. Parizeau a une assez longue liste de réalisations. »

Françoise David, co-porte-parole de Québec solidaire : « J’ai passé une semaine avec un sentiment de tristesse. M. Parizeau était quelqu’un de bien, un honnête homme qui a fait des erreurs, qui a dit des phrases malheureuses à certains moments, mais ce dont j’ai envie de parler aujourd’hui, c’est de sa grandeur d’âme. »

Christine St-Pierre, ministre des Relations internationales : « C’est un homme que j’ai côtoyé comme journaliste, alors sur le plan personnel, c’est important de lui rendre hommage. C’est sûr que c’est un personnage, il était assez imposant, il imposait par son charisme, sa stature, mais il était toujours très gentil avec les journalistes, très pédagogue aussi. »

Jacques Chagnon, président de l'Assemblée nationale : « C’est un grand homme d’État qui vient de disparaître, qui a marqué le Québec depuis le début des années 60 jusqu’aujourd’hui. »

Hélène David, ministre de la Culture : « C’est un homme de grande culture, mais c’est aussi un homme qui a été ministre de la Culture en même temps qu’il a été premier ministre, et ça, ça montre l’importance qu’il accordait à la culture. »

Funérailles de Jacques Parizeau

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