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Formule Un: le Grand Prix de Montréal écorché par l'équipe de Québec solidaire

Le Grand Prix est devenu le «festival du sexisme», dit QS
Patrick Bellerose

MONTRÉAL - Le Grand Prix de Montréal emballe les uns et horripile les autres.

Alors que les amateurs de Formule Un sont aux anges à l'idée d'assister aux essais libres, aux qualifications et bien sûr à la course, les députés de Québec solidaire, eux, sont scandalisés par cette grand-messe annuelle qui est, à leur avis, devenue le "festival du sexisme".

Dans un communiqué publié samedi, ils écrivent que plusieurs des spectateurs sont là non seulement pour voir les bolides s'élancer sur le Circuit Gilles-Villeneuve mais aussi pour faire du tourisme sexuel dans la métropole.

Ces élus soutiennent que le "corps des femmes est présenté et utilisé comme un objet de consommation".

Ils poursuivent en indiquant qu'au fil du temps, "la demande pour les services de prostitution augmente et la quantité de danseuses et d'escortes se multiplie" à l'occasion du Grand Prix.

Ils s'insurgent de voir que de "nombreux distributeurs [font] la promotion de leurs produits et services en utilisant le corps des femmes comme outil publicitaire pour attirer les consommateurs masculins potentiels".

La députée de Sainte-Marie_Saint-Jacques à l'Assemblée nationale, Manon Massé, juge que, dans les circonstances, il ne faut surtout pas "demeurer les bras croisés".

Mme Massé, qui est la porte-parole de son parti en matière de condition féminine, soulève également une question et elle se charge même d'émettre une piste de réponse. "Pourquoi le gouvernement n'agit-il pas? Probablement parce que les retombées économiques de la F1 sont plus importantes pour lui que la sécurité et la dignité des femmes", avance-t-elle.

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