Au terme d'une enquête préliminaire qui aura duré trois jours, l'ex-maire de Montréal Michael Applebaum vient d'être cité à procès pour les 14 chefs d'accusation qui pèsent contre lui, dont abus de confiance, actes de corruption dans les affaires municipales et fraudes envers le gouvernement.
Un texte d'Isabelle Richer
Les gestes qu'on lui reproche auraient été commis entre 2006 et 2011 alors qu'il était maire de l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce.
La poursuite, représentée par Me Marie-Hélène Giroux, a fait entendre cinq témoins dont les propos sont frappés d'une ordonnance de non-publication. Le principal témoin à charge est l'ancien chef de cabinet de Michael Applebaum, Hugo Tremblay, dont le témoignage s'est étiré jusqu'à ce matin.
Par la suite, un gestionnaire, un ingénieur et deux hommes d'affaires se sont succédé à la barre.
En fin d'après-midi, Michael Applebaum a choisi d'être jugé par un juge seul de la Cour du Québec plutôt que par un jury. Les deux parties estiment que le procès pourrait durer un mois.
La cause de l'ancien maire de Montréal a donc été reportée au 9 octobre prochain pour la conférence de gestion. L'engorgement de la Cour du Québec pourrait repousser la tenue de son procès en mai 2017.
L'avocat de l'accusé, Me Pierre Teasdale, a montré son irritation devant ces retards, indiquant au juge Yvan Poulin que son client souhaitait avoir son procès dans les plus brefs délais.
La date du procès ne sera connue qu'à l'automne.
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