Le changement de nom du siège social montréalais de la Caisse de dépôt pour l’édifice Jacques-Parizeau est une « très bonne décision dans les circonstances », estime Jean Charest.
« C’est tout à fait approprié », a déclaré l’ancien premier ministre. L’héritage de Jacques Parizeau, qui a été l’un des principaux architectes de la Caisse, est « palpable » et « visible ».
« C’était un adversaire très respecté et craint par les fédéralistes, rappelle Jean Charest. On sait à quel point sa détermination était grande. »
Bien qu’il ne l’ait pas connu personnellement, Jean Charest parle de Parizeau comme un homme politique « hors de l’ordinaire » qui a contribué à la construction du Québec moderne pendant la Révolution tranquille.
En tant que ministre des Finances de René Lévesque, Parizeau a mis en place le Régime épargne-actions et a permis à création du Fonds de solidarité FTQ.
Il est ensuite devenu chef du Parti québécois en 1988, puis a été élu premier ministre en 1994, un an avant le deuxième référendum pour la souveraineté.
« Ce que je retiens, c’est sa volonté de faire bouger les choses et la détermination qu’il a eue de forcer un débat sur l’avenir du Québec », conclut Jean Charest.
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