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L'UQTR et sa rectrice ont failli à la tâche, constate la vérificatrice générale

L'UQTR et sa rectrice ont failli à la tâche, constate la vérificatrice générale
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QUÉBEC _ La haute direction et le conseil d'administration de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ont failli à leur tâche de gestionnaires, constate la vérificatrice générale, Guylaine Leclerc.

Dans un rapport rendu public mercredi, la vérificatrice souligne que la rectrice Nadia Ghazzali "n'a pas suivi toutes les saines pratiques de gestion" lors de la réorganisation administrative entreprise. Elle constate aussi des "manquements" dans le traitement d'un dossier éthique la concernant.

Depuis son entrée en fonction le 1er février 2012, Mme Ghazzali accumule les déboires. Elle a déjà été blâmée par une firme dans un audit externe pour ses "lacunes de gestion". Ces lacunes, ajoutées à des contraventions alléguées aux règles éthiques, ont "alimenté les tensions existantes" au sein de l'équipe de direction, mentionne le rapport de la VG.

Mme Ghazzali se serait placée en situation de conflit d'intérêts dans ses démarches pour transférer à l'UQTR une chaire de recherche dont elle était la titulaire. Près de 200 000 $ de fonds publics ont été engloutis en honoraire juridique dans ce dossier alors que l'UQTR aurait dû s'en référer aux autorités gouvernementales, selon Mme Leclerc.

La vérificatrice générale passe aussi à la moulinette la gestion des projets immobiliers de l'UQTR, notamment celui du campus de Drummondville et celle du centre de développement de l'excellence sportive. De graves lacunes ont été relevées par Mme Leclerc, telles que l'absence d'un plan d'affaires complet et le suivi insuffisant auprès du conseil d'administration.

Dans un autre chapitre de son rapport 2015-2016, la vérificatrice s'en prend aux guichets d'accès mis en place pour obtenir un médecin de famille. Ce mécanisme d'orientation retenue par le gouvernement n'est ni transparent, ni équitable, estime Mme Leclerc. Dans les Groupes de médecine familiale (GMF), certains patients, pour qui la prise en charge devrait se faire à l'intérieur de six mois, peuvent ainsi attendre des années.

Pourtant, le ministère de ls Santé continue à financer les GMF même si ces derniers ne respectent pas les exigences, que ce soit pour le nombre de patients inscrits ou les heures d'ouverture. Selon Mme Leclerc, il y a là une iniquité quant à la répartition des ressources entre GMF.

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