L'accessibilité dans le domaine immobilier a continué de se détériorer dans le premier trimestre en 2015. Il s’agit du troisième trimestre de suite qui mine l’accessibilité à la propriété, selon les chiffres du Groupe Desjardins.
Des 18 villes canadiennes évaluées, 12 d’entre elles sont maintenant moins accessibles pour les acheteurs qu’elle l’étaient dans le passé.
Les prix des villes en banlieue de Toronto connaissent des sommets historiques, ce qui vient confirmer que les prix élevés des régions métropolitaines s’étendent aux régions voisines.
Dans les Prairies, c’est le contraire qui s’opère. Avec les prix du pétrole qui chutent, le marché immobilier des villes de l’ouest se morfond.
L’automne dernier, Desjardins avait listé Calgary comme une ville « à surveiller », ce qui indiquait qu’elle pouvait devenir inabordable prochainement. Mais ce printemps, elle est maintenant considérée comme « abordable ».
L’accessibilité à la propriété s’érode quand le prix des maisons augmente plus vite que la capacité des acheteurs à payer. Selon Desjardins, cette tendance est vue partout au Canada, sauf dans certaines villes des Prairies et au Québec.
Voici les marchés immobiliers les plus et moins accessibles au Canada, selon Desjardins.
Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.
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