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Bérubé craint un «tribunal politique» libéral pour «abattre» Péladeau

Bérubé craint un «tribunal politique» libéral pour «abattre» Péladeau
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QUÉBEC - Le gouvernement libéral prépare un «tribunal politique» pour «abattre» Pierre Karl Péladeau, a dénoncé jeudi le député péquiste Pascal Bérubé.

Le député de Matane ne s'explique pas autrement la convocation de la commission des institutions le 26 mai à l'Assemblée nationale pour qu'elle se penche sur les liens d'affaires de l'actionnaire de contrôle du conglomérat Québecor passé à la politique active.

L'une des questions à l'ordre du jour sera celle de la fiducie sans droit de regard dans laquelle le candidat à la direction du Parti québécois a promis de placer ses avoirs une fois élu chef du parti.

M. Péladeau a cependant été très clair: il entend conserver son patrimoine et interdira formellement à son fiduciaire de vendre les actions de Québecor. Or, une telle intervention auprès du fiduciaire placerait M. Péladeau en contravention du code d'éthique des élus s'il devenait chef du gouvernement, a estimé le jurisconsulte de l'Assemblée nationale et ex-juge en chef du Québec, Claude Bisson, dans un avis rendu public en mars.

La commission parlementaire entendra le commissaire à l'éthique et à la déontologie le 26 mai et le jurisconsulte le 2 juin, a confirmé le leader parlementaire du gouvernement libéral, Jean-Marc Fournier, jeudi.

La commission étudiera le rapport du commissaire Jacques Saint-Laurent, déposé en février, dans lequel il recommande que le code d'éthique soit modifié pour préciser les règles relatives à la fiducie sans droit de regard, plus spécialement «les instructions du membre de l’Assemblée nationale à l’intention du fiduciaire».

Avec cette convocation, les libéraux posent un geste de nature politique pour discréditer M. Péladeau, a fulminé le député Bérubé en point de presse.M ais pour le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, il est plus que temps que l'Assemblée nationale se saisisse du cas du député de Saint-Jérôme et revoie le code d'éthique des élus.

À son avis, M. Péladeau ne peut tout simplement pas faire de la politique tout en contrôlant 40 pour cent des médias au Québec.

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