QUÉBEC - Le gouvernement Couillard a profité des querelles au PQ pour mettre en garde les Québécois contre les «pulsions agressives» de Pierre Karl Péladeau.
«On constate que monsieur Péladeau est agressif et colérique, a dit Jean-Marc Fournier lors d'un impromptu de presse mardi. Il attaque ceux qui pensent comme lui. Imaginez l'État Péladeau pour les citoyens qui ne pensent pas comme lui.»
Le leader du gouvernement Couillard réagissait aux sorties des candidats à la chefferie Pierre Céré et Martine Ouellet qui affirment tous deux avoir été pris à partie par monsieur Péladeau au cours d'incidents distincts.
«Il est incapable de contrôler ses pulsions agressives, a poursuivi Jean-Marc Fournier. L'État Péladeau, c'est 'non merci'.»
À dix jours du vote qui élira le prochain chef du PQ, il dresse un dur constat à propos du meneur. «Le Parti québécois et les membres du Parti québécois feront leur choix, mais ils sont déjà à même de constater qu'il a dépassé les bornes», a-t-il dit, ajoutant que PKP «intimide» et «agresse» ses collègues.
Selon le leader, cette attitude augure mal pour un Québec dirigé par PKP. «De toute évidence, il est incapable de contrôler ses pulsions agressives à l'égard de l'opinion des autres», dit-il.
Pour sa part, le député péquiste Pascal Bérubé est venu à la rescousse de Pierre Karl Péladeau. «S'il était comme on essaie de le définir, il n'y a pas quinze collègues qui le côtoient au quotidien qui l'appuieraient», a-t-il fait valoir. Pascal Bérubé a été le premier élu du PQ à se ranger derrière Pierre Karl Péladeau dans la course à la chefferie.
«Il n'a pas la langue de bois, ça, c'est clair, a convenu le député de Matane-Matapédia, mais il est respectueux.»
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