Des représentants canadiens et américains en Irak s'inquiètent de la vague de meurtres de vengeance et de règlements de comptes parmi les communautés tout juste libérées de l'emprise du groupe armé État islamique (ÉI).
Des sources fédérales des deux pays affirment que ces actes vengeurs sont une préoccupation de plus en plus importante pour la coalition militaire dirigée par les États-Unis.
Un représentant américain note que de nombreux rapports ont fait état d'assassinats de sunnites considérés comme des collaborateurs dans les villes de Tikrit, Amerli et Jurf al Sakhar. Ces localités ont été libérées par les forces irakiennes et les milices appuyés par les chiites, avec l'aide de la force de frappe aérienne de la coalition.
Un représentant canadien affirme quant à lui que les stratèges militaires occidentaux sont très préoccupés par la possibilité que cette vague de meurtres de vengeance prenne de l'ampleur, alors même qu'ils réfléchissent à la manière et au moment de reprendre Mossoul, la deuxième plus grande ville d'Irak, principalement sunnite.
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