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Droits du travail: deux chefs syndicaux accusent Justin Trudeau d'hypocrisie

Droits du travail: Justin Trudeau accusé d'hypocrisie
TORONTO, ON- MARCH 9 - Liberal Leader Justin Trudeau speaks at the Royal York Hotel about 'Liberty in a culturally diverse society.' while addressing the McGill Institute for the Study of Canada in the Canadian Room at the Royal York Hotel in Toronto. March 9, 2015. (Steve Russell/Toronto Star via Getty Images)
Steve Russell via Getty Images
TORONTO, ON- MARCH 9 - Liberal Leader Justin Trudeau speaks at the Royal York Hotel about 'Liberty in a culturally diverse society.' while addressing the McGill Institute for the Study of Canada in the Canadian Room at the Royal York Hotel in Toronto. March 9, 2015. (Steve Russell/Toronto Star via Getty Images)

Deux autres dirigeants syndicaux accusent le chef libéral Justin Trudeau de faire preuve d'hypocrisie concernant les droits du travail.

Le président national d'Unifor, Jerry Dias, et le président du Congrès du travail du Canada (CTC), Hassan Yussuff, ont joint leurs voix à celles de plusieurs leaders syndicaux furieux que les libéraux fédéraux aient critiqués le Nouveau Parti démocratique (NPD) parce que celui-ci a permis à l'unité syndicale qui représente son personnel d'occuper un espace dans ses bureaux parlementaires.

Messieurs Dias et Yussuff ont envoyé des lettres à M. Trudeau pour dénoncer la tactique libérale, suivant ainsi le mouvement amorcé par trois autres syndicats, les Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC), le Syndicat des Métallos et l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC).

Dans sa lettre, Jerry Dias déclare que la dénonciation faite par le député et leader libéral en Chambre Dominic LeBlanc est «complètement inacceptable» et donne l'impression que «les droits des travailleurs peuvent être méprisés pour servir la cause du théâtre politique bon marché».

Hassan Yussuff soutient que les critiques de M. LeBlanc «ne cadrent pas» avec les récents efforts de Justin Trudeau pour courtiser le milieu syndical.

Plus tôt cette semaine, Dominic LeBlanc, qui siège au sein du Bureau de régie interne du Parlement, a plaidé qu'il était «vraiment étrange» que le NPD utilise «l'argent des contribuables» pour ses activités syndicales.

Messieurs Dias et Yussuff, comme leurs homologues l'ont déjà fait, font valoir que c'est une pratique courante, car des conventions collectives contiennent une clause obligeant les employeurs à fournir des locaux aux syndicats directement sur le lieu de travail des employés qu'ils représentent.

Le NPD est le seul parti politique fédéral syndiqué.

La sortie de Jerry Dias est particulièrement significative, car Unifor a adopté une politique encourageant le vote stratégique - pour le NPD ou les libéraux - en vue de défaire le gouvernement conservateur aux élections prévues cet automne.

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