L'ombudsman de Montréal, Johanne Savard, se défend de toute malversation après la divulgation d'informations sur une perquisition policière à son bureau ainsi qu'à sa résidence personnelle, en décembre dernier.
Dans un communiqué, Mme Savard précise que les policiers qui lui ont rendu visite ne sont pas de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) et ne l'ont pas interrogée, mais ils ont obtenu tous les documents demandés, « et même plus ».
L'ombudsman croit que la visite des policiers fait suite à une plainte et dit d'ailleurs être informée qu'elle faisait l'objet « d'allégations d'une source anonyme », dont elle ne connaît pas la nature.
Quoi qu'il en soit, Johanne Savard affirme qu'elle n'a rien à se reprocher. « L'intégrité et l'honnêteté sont des valeurs fondamentales pour moi. Je n'ai rien à cacher et aucune inquiétude quant à l'issue de cette démarche.
« Je comprends, par ailleurs, que des enquêteurs qui reçoivent une plainte n'aient d'autre choix que de procéder à des vérifications. Ils peuvent compter sur mon entière collaboration. Je répondrai à toutes leurs questions, si jamais ils m'interrogent. Je sais que je n'ai rien à me reprocher. Johanne Savard, ombudsman de Montréal »
— L'ombudsman de Montréal, Johanne Savard
Mme Savard pense que la personne à l'origine de cette plainte veut porter atteinte à sa réputation. « Il est vraiment désolant de constater à quel point, de nos jours, il est facile de nuire à une personne qui n'est accusée de rien et de nuire à sa réputation », déplore-t-elle.
L'ombudsman de Montréal précise qu'elle gère un budget annuel d'environ 1 million de dollars par année, dont environ 90 % sont absorbés par la masse salariale. Elle ajoute que n'a « aucun pouvoir d'influence sur l'octroi des contrats municipaux ».
Johanne Savard est ombudsman de Montréal depuis la création de son poste, en 2013. Elle avait été nommée à l'unanimité du conseil municipal.
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