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Département de chirurgie au CHUM : le processus va de l'avant

Département de chirurgie au CHUM : le processus en marche
Radio-Canada.ca

Le controversé comité de sélection qui doit choisir le chef du département de chirurgie du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) va aller de l'avant dès la semaine prochaine, malgré le bras de fer entre le président-directeur général de l'établissement et le ministre de la Santé.

Un texte de Julie DufresneTwitterCourriel

Le patron du CHUM, Jacques Turgeon, a rejeté cette semaine la proposition du ministre Barrette d'ajouter autant observateurs extérieurs qu'il y a de membres du comité de sélection, des observateurs qui auraient aussi eu un droit de parole et un droit de vote.

Cette proposition du ministre est survenue à la suite du dépôt du rapport sur la crise au CHUM, qui recommandait d'adjoindre au comité de sélection un seul observateur neutre, dont le mandat serait de surveiller la rigueur du processus.

« Le processus suit son cours, confirme Irène Marcheterre, directrice des communications au CHUM. Nous voulons respecter l'intégrité du processus. Et le rapport ne recommande pas de nommer des observateurs qui auraient droit de vote et droit de parole. »

Les premiers candidats seront donc convoqués dès la semaine prochaine. L'ensemble de processus de sélection pourrait prendre plus d'un mois. En principe, une nomination au département de chirurgie pourrait donc annoncée en juin.

Entre-temps, les discussions se poursuivent avec le bureau du ministre de la Santé.

Le ministre Barrette estime pour sa part que le problème n'est pas résolu, et qu'une perception de partialité demeure, à tort ou à raison. « Jacques Turgeon nous a demandé de l'aide, nous lui en avons offert », explique l'attachée de presse du ministre de la Santé, Joanne Beauvais.

« C'est sa prérogative de refuser. Mais cette perception [de partialité] doit être évacuée. Et nous nous attendons à ce que le processus suive son cours. »

« On va finir par trouver un terrain d'entente », répond Irène Marcheterre, lorsqu'on lui demande comment l'impasse sera résolue et si elle craint que la nomination ne soit pas reconnue.

« On attend la contre-proposition », rétorque Joanne Beauvais.

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