À l'occasion de la Semaine nationale du don d'organes et de tissus, Transplant Québec lance un appel aux citoyens afin qu'ils s'inscrivent au registre des consentements au don d'organes. Ce simple geste peut sauver une vie, comme ç'a été le cas il y a quelques années pour Lyne Pelletier, une résidente de Québec.
Atteinte d'une cirrhose biliaire primitive, une grave maladie du foie, elle a dû mettre sa vie entre parenthèses pendant toute sa trentaine.
« Mes principaux symptômes, c'étaient la fatigue, une fatigue incroyable. J'avais de la difficulté à finir mes journées. Je travaillais aussi à temps plein à ce moment-là. J'arrivais le soir, plus de son, plus d'images », raconte-t-elle.
Après de longs mois sur une liste d'attente et de nombreux allers-retours à l'hôpital, Lyne Pelletier a finalement eu droit, le 20 novembre 1999, à un nouveau foie. Dès lors, sa vie a changé.
« La greffe, ça m'a donné des ailes [...] je me suis mise à voyager »
— Lyne Pelletier
« Je me plais à dire que j'ai fait deux fois le tour du monde », dit celle qui a parcouru l'Australie, le Pérou et Madagascar, entre autres.
Lyne Pelletier, aujourd'hui dans la cinquantaine, participe chaque année aux Jeux des greffés. De plus, elle marche, court, joue au volleyball et chante avec la troupe V'là l'Bon vent, car elle en a maintenant l'énergie.
Elle croit plus que quiconque dans l'importance du don d'organes. « Moi, je crois beaucoup en l'effet papillon, en l'effet Donnez au suivant », dit-elle.
« C'est une deuxième vie depuis que j'ai été greffée [...] Si je peux en aider d'autres, je suis prête à faire beaucoup de choses », ajoute Lyne Pelletier.
En 2014, 458 personnes ont bénéficié d'un don d'organes au Québec, mais plus d'un millier de personnes attendent toujours.
Selon Transplant Québec, un seul donneur peut sauver jusqu'à huit vies.
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