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«En mode Salvail» sur V: une fin de saison survoltée

«En mode Salvail» sur V: une fin de saison survoltée
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Éric Salvail termine ce soir une deuxième saison complètement survoltée d’En mode Salvail, marquée encore une fois du sceau de l’originalité et de la douce folie que l’animateur a su insuffler à son émission, et de la générosité des artistes qui sont passés sur son plateau.

Dès son retour en ondes, en septembre, Salvail frappait un coup de circuit avec le montage des moments marquants de son été 2014, sur l’air de la pimpante mélodie des publicités des épiceries Métro. Puis, il y a eu, pêle-mêle dans les sept derniers mois, Opération Lise Dion et Opération Maxim Martin, qui visaient à trouver l’âme sœur aux deux humoristes,

Le temps d’un cornet avec Justin, le fils de Véronique Cloutier et Louis Morissette, et Satine et Maéva, les filles des Grandes Gueules, où les enfants se sont délié la langue et ont révélé quelques secrets à propos de leurs célèbres parents, l’entrevue-surprise de Virginie Coossa avec son amoureux, Claude Meunier, la parodie d’Accès illimité, rebaptisée Accès limité, chez une Marina Orsini peu accueillante, Guylaine Tremblay affublée comme son clone du Musée Grévin, qui a surpris à grands cris les gens qui se baladaient entre les statues, les invités-mystères, toutes les sorties d’Éric Salvail pour «crasher» des événements et questionner le public, et on en passe, et de bien meilleures.

Et attendez de voir la finale de ce soir, minutieusement élaborée, qui vous clouera à votre siège. Du jamais vu dans un rendez-vous d’entrevues. On nous promet également une rafale de personnalités, dont Stéphane Rousseau, qui défileront devant Éric, pour une raison bien particulière. On n’en dit pas plus. Soyez à l’écoute, ce soir, à 22h, à V, pour ne rien rater.

Nourrir le moulin

Cette aura d’audace – et de travail acharné, il faudrait être aveugle ou de très mauvaise foi pour ne pas le constater -, qu’Éric Salvail a su accoler à son talk-show de fin de soirée, il la doit à son propre amour du petit écran, mais aussi à toute l’équipe qui bosse chaque jour avec lui et qui cherche constamment à se dépasser.

«Il y a toute une gang de jeunes fous qui travaillent avec moi, signale Éric Salvail, qui a interrompu une répétition, mercredi après-midi, pour s’entretenir avec Le Huffington Post Québec. On est tous motivés, on trouve des idées à tous les jours. Moi, je suis le spécialiste du brainstorm ; je tombe sur les nerfs de tout le monde avec ça. J’aime faire des meetings. Deux fois par semaine, le mardi et le jeudi après-midi, on fait des réunions. Le mardi, on se concentre sur la semaine qui s’en vient, on se demande ce qu’on pourrait faire avec tel ou tel invité, et le jeudi, on brasse des idées générales, qui vont dans tous les sens, qui n’ont pas nécessairement rapport avec les invités.»

«C’est obligatoire de faire ça, continue Éric. Les scripteurs ont aussi des rencontres de leur côté, tout comme les recherchistes. C’est ainsi qu’on arrive à avoir de bons flashs sur lesquels on peut faire du millage et, ensuite, l’équipe de production attrape le puck.»

«Pour travailler avec moi, le mot d’ordre, c’est la passion. La passion de la télé. Il faut toujours nourrir le moulin. On fait une quotidienne, il faut constamment mettre du bois dans le poêle, le feu brûle, on est toujours à high. Les gens «médium» et «low», moi, je n’en veux pas. Ça prend du monde à high! Rendus à la fin de la saison, comme aujourd’hui, on est fatigués, on a hâte de respirer un peu, mais on est tellement bien, ensemble, toute l’équipe… Je ne changerais de place avec personne, pour aucune autre émission en ondes, présentement. Animer des shows de variétés avec des cotes d’écoute de 2 500 000, c’est bien, mais je trouve qu’on fait des affaires bien hot avec les moyens et le temps qu’on a, et je suis tellement heureux avec ma quotidienne, mes Recettes pompettes, et Ce soir tout est permis… J’ai de beaux terrains de jeux.»

Cap sur la France

Éric Salvail est fier de plusieurs bons coups accomplis à En mode Salvail depuis deux ans, mais celui des Recettes pompettes, qui sont passées de capsules de quelques minutes à émissions complètes de 30 minutes, et dont le concept vient d’être vendu à la France, occupera toujours une place spéciale dans son cœur.

On apprenait ainsi mercredi que ses collaborateurs, qui séjournent présentement au MIPTV de Cannes, marché international de la télévision, ont conclu une entente avec Studio Bagel, un collectif membre du groupe Canal+, dont la mission consiste à produire du contenu humoristique pour le web. Huit épisodes des Recettes pompettes se retrouveront ainsi dans les écrans français, avec un animateur dont l’identité n’a pas encore été confirmée.

«Si tu m’avais dit, quand on a fait la première Recette pompette, qu’on a tournée dans un recoin de cuisine, avec Pénélope McQuade, en octobre 2013, que ça se rendrait là… On a essayé quelque chose, et regarde où c’est rendu.»

Chez nous, Les recettes pompettes sont assurées d’une deuxième saison l’hiver prochain, et Ce soir tout est permis sera également de retour à l’automne, tout comme En mode Salvail, à V.

Recettes pompettes - En mode Salvail

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