Qui sont donc les candidats à la direction du Parti québécois? Nous vous présentons le portrait de chacun d'eux. Aujourd'hui : Pierre Karl Péladeau.
Un texte d'Hugo Lavallée
Un samedi neigeux au début d'avril, Pierre Karl Péladeau se rend dans une cabane à sucre de Saint-Alphonse, en Montérégie, pour rencontrer des militants. Mais lorsqu'on s'appelle PKP, un petit rassemblement se transforme rapidement en grand bain de foule. Militants comme simples clients s'agglutinent autour de lui pour lui serrer la main et se faire photographier en sa compagnie.
La seule qui parvienne à lui faire de l'ombre, c'est sa future épouse, la populaire Julie Snyder. C'est sans doute cette enviable notoriété qui distingue Pierre Karl Péladeau des autres candidats à la direction du Parti québécois.
Moins de week-ends en famille
Être une vedette de la politique n'a pas que des avantages. Les enfants du couple, Romy, 6 ans, et Thomas, 9 ans, ont toujours eu l'habitude depuis leur naissance de passer les week-ends avec leurs parents au chalet familial en Estrie, et ce, même lorsque leur père dirigeait Québecor.
Depuis quelques mois, toutefois, les fins de semaine en famille se font plus rares.
« La vie, elle est exigeante. À juste titre, les militants veulent vous voir, veulent vous rencontrer. »
— Pierre Karl Péladeau
Mais Pierre Karl Péladeau ne regrette rien. Diriger Québécor était devenu trop confortable. « J'ai toujours pensé que le Québec devait être un pays », réitère PKP. Il avoue avoir longuement réfléchi avant de se lancer en politique, avoir préparé son coup. « Ça ne s'improvise pas. Surtout, évidemment, lorsque vous avez des responsabilités comme les miennes antérieurement », explique-t-il.
Julie Snyder a été aux premières loges de sa réflexion. « Moi, je me disais : "ça va lui passer". C'est comme quelque chose que tu souhaites faire un jour, mais ça va te passer. Je me disais ça. Je n'y croyais pas », confie-t-elle, dans la première entrevue qu'elle accorde au sujet de son conjoint depuis que ce dernier a choisi de se lancer en politique.
« Il m'a dit : "Je veux vivre selon mes convictions. Je ne veux pas vivre pour mon confort. Je veux vivre selon mes convictions." [...] Là, j'y ai cru, j'ai été obligée d'y croire. »
— Julie Snyder
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