L'hiver très froid que la région de Québec a connu a des répercussions pour plusieurs propriétaires, qui sont aux prises ces jours-ci avec des problèmes d'infiltration d'eau en raison du dégel tardif. La pluie des derniers jours donne aussi des maux de tête aux propriétaires.
En raison des froids enregistrés en janvier, février et mars, le sol est encore gelé et n'a pas la même capacité d'absorption, à ce stade-ci du printemps, que lorsque les hivers sont moins rigoureux.
Puisque le sol est profondément gelé, il ne peut pas s'imbiber d'eau lorsque la neige fond et au moment où la pluie printanière s'invite, comme ç'a été le cas au cours des derniers jours.
Résultat : l'eau s'infiltre dans les fondations des résidences.
L'entreprise spécialisée en nettoyage après-sinistre Qualinet dit avoir ouvert près de 300 dossiers depuis vendredi dans les régions de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale.
Normalement, lors d'un week-end, la compagnie effectue une quinzaine d'interventions.
Ruptures des conduites
Autre preuve que les sols sont gelés en profondeur : la Ville de Québec a constaté ce printemps plusieurs ruptures de conduites d'eau résidentielles.
Après un hiver marqué par une kyrielle de bris d'aqueduc municipaux, plus de 900 résidents ont également été aux prises avec des problèmes de bris de conduites, affirme Wendy Whittom, conseillère en communications à la Ville de Québec.
« Le couvert de neige a été beaucoup moins important cette année. On sait que la neige est un excellent isolant naturel. Donc, le gel a vraiment pu descendre en profondeur cette année et atteindre plusieurs entrées d'eau », dit-elle.
« C'est beaucoup plus que les années passées [...] C'est la météo qui est la seule à blâmer là-dedans »
— Wendy Whittom
« Les gros cas sont derrière nous. Il peut en rester quelques-uns, mais la majorité des interventions sont passées », tient tout de même à préciser Wendy Whittom.
INOLTRE SU HUFFPOST
