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«Nouvelle adresse»: année d'intensité pour Antoine, Marguerite et Jade

«Nouvelle adresse»: année d'intensité pour Antoine, Marguerite et Jade
Marie-Josée Roy

À eux trois, ils ont été l’une des grandes révélations des deux premières saisons de Nouvelle adresse. Pour Antoine Pilon, Marguerite Bouchard et Jade Charbonneau, qui incarnent respectivement Émile, Léa et Romy, les enfants de Nathalie (Macha Grenon), dans la série de l’auteur Richard Blaimert, l’anonymat, c’est fini.

Et, en plus de devoir désormais composer avec la notoriété publique, les trois adolescents avaient à rendre, dans Nouvelle adresse, les émotions lourdes et chargées de trois gamins qui étaient sur le point de perdre pour toujours leur précieuse maman. Mais ces moments de déchirement devant la caméra n’ont pas assombri la complicité qu’Antoine, Marguerite et Jade entretiennent entre eux dans la «vraie vie». Il fallait les voir, dans les coulisses du Gala des Zapettes d’or de C’est juste de la TV, vendredi, se taquiner comme frères et sœurs; visiblement, le sentiment qui les rapproche est aussi lumineux que peut l’être la fiction qui les a réunis.

«On a été tellement proches, lance Marguerite Bouchard. Nos liens avec tout le monde de l’équipe sont vraiment très, très forts. Notre dernière journée de tournage a été remplie d’émotions et nos scènes étaient très, très difficiles à jouer, parce que c’était nos dernières avec Macha. La dernière conversation, l’enterrement, ce n’était pas facile. Mais, en même temps, c’était très beau, parce qu’on était tout le monde ensemble. C’était rempli d’espoir et de bonheur.»

«Ç’a été difficile, mais on a vécu des moments vraiment le fun, renchérit Antoine. Qui nous ont rapprochés, comme dit Margo. Je ne trouve aucun autre mot qu’«intensité» pour décrire cette dernière année. Les scènes étaient intenses, la réception de la série de la part du public l’a été aussi. Les gens ont aimé Nouvelle adresse, ils ont été très touchés. Et nous, on l’a bien vécu.»

Plusieurs projets

Radio-Canada a confirmé, la semaine dernière, que la troisième saison de Nouvelle adresse sera en ondes dès l’automne prochain. Richard Blaimert n’a toutefois pas encore indiqué combien de temps, au total, durera sa saga familiale, qui a remporté le Grand Prix Ça M’allume, aux Zapettes d’or.

«Je pense que la prochaine sera la dernière, avance prudemment Antoine. Je ne le sais pas, mais c’est mon impression. Trois saisons, je trouve que ce serait un excellent chiffre!»

«On va être tristes quand ça va être fini», anticipe déjà Jade Charbonneau.

Mais, que Nouvelle adresse s’étire au-delà de trois chapitres ou pas, notre dynamique trio trouvera certainement de quoi s’amuser. Au lendemain des Zapettes d’or, Jade Charbonneau, qui complète présentement son deuxième secondaire, devait entamer le tournage d’un court-métrage dans lequel elle partagera la vedette avec Paul Ahmarani, et elle enregistrera cet été la troisième saison de Mensonges, où elle personnifie Romane, la fille de Julie (Fanny Mallette). Ces derniers mois, on a aussi pu apprécier son talent dans Au secours de Béatrice. «Mais je suis morte, là-dedans, précise la jeune comédienne en riant. Alors, on ne m’y reverra pas!»

Marguerite Bouchard, elle, ne rêve pas nécessairement d’évoluer sous les projecteurs à long terme. «Je veux un peu rester dans l’anonymat, avoue l’étudiante en secondaire trois. C’est bizarre à expliquer. Je veux me concentrer sur des projets qui me font dire : «Wow!». Un peu comme Nouvelle adresse. Pas que les autres projets ne sont pas intéressants, pas du tout, mais je veux avoir autre chose dans ma vie et réussir mon école. Je vais être en secondaire quatre l’an prochain et je sais que c’est une année difficile. Alors, je me prépare.»

Actrice depuis l’âge de sept ans, Marguerite a campé beaucoup de rôles au théâtre et a travaillé quelques fois sous les ordres de son père, le réalisateur Pierre-Alexandre Bouchard. Pour l’instant, elle se contente de passer des auditions à l’occasion. Quel autre domaine pourrait l’intéresser si elle s’éloignait du milieu des arts?

«La psychologie», répond-elle sans hésitation.

Grande visibilité

Quant à Antoine Pilon, 20 ans, sa jeune carrière s’émancipe de plus en plus, et à grande vitesse. Seulement cet hiver, en plus de Nouvelle adresse, il a été de Mémoires vives et du téléroman Le chalet, à VRAK.

«Je ne vais plus à l’école. Je n’avais pas le temps de finir mes sessions de cégep», explique le garçon, sous les gloussements, les «hon» moqueurs de ses «petites sœurs».

Dans les prochaines semaines, Antoine se glissera dans la peau d’un délinquant dans Marche à l’ombre, nouveau projet du cinéaste Francis Leclerc, destiné à Super Écran pour l’automne, et regagnera les plateaux de Nouvelle adresse et de Mémoires vives.

Les jeunes téléspectateurs de VRAK, eux, peuvent-ils espérer une deuxième saison du Chalet? La finale, diffusée mardi dernier, en a laissé plusieurs bouche bée, et laissait présager qu’Antoine, son personnage - qui porte le même prénom que lui – pourrait se retrouver dans un joyeux triangle amoureux. L’interprète du bourreau des cœurs du Chalet n’a pour l’instant pas le droit de dire si l’aventure se poursuivra l’an prochain, mais son large sourire, lorsqu’on lui pose la question, en dit long. Fidèles du Chalet, soyez optimistes! D’ailleurs, Marguerite Bouchard et Jade Charbonneau sont elles-mêmes fanatiques de la comédie romantique de VRAK, qui se déroule sur les pentes de ski.

«On est très contents du succès de l’émission, commente Antoine. Les jeunes aiment ça, ils sont un excellent public, on reçoit leurs réactions directement grâce aux réseaux sociaux. On a beaucoup de likes sur Instagram! (rires).»

Avec toute cette visibilité qui a explosé pour lui en 2014-2015, Antoine Pilon ressent-il actuellement un certain vertige? Sa belle gueule lui a évidemment valu de nombreux compliments, mais le jeune homme, qui avait également été le tout premier élève en difficulté de 30 vies, en 2011, lorsque Marina Orsini était à la tête des intrigues, ne craint pas d’être étiqueté beau mec de service ou alors de perdre les pédales à cause de sa popularité.

«J’y vais all in, c’est mon métier, déclare-t-il posément. C’est particulier, comme feeling, mais c’est très gratifiant. Ce n’est pas nécessairement ce que je vise, mais ça fait partie du métier, du plan, et il faut s’y attendre. Je suis vraiment très, très content de tout ce qui se passe, et j’essaie de rester le plus «focus» possible.»

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