La populaire série de films Rapides et dangereux est souvent citée comme un exemple de diversité à Hollywood.
Avec sa distribution multiculturelle et ses intrigues se déroulant aux quatre coins de la planète, la série de films a généré plus de 3 milliards de dollars canadiens à l'échelle internationale. Le plus récent volet, Furieux 7, a battu des records au box-office le week-end dernier avec ses 185 millions de dollars canadiens de recettes en Amérique du Nord à sa sortie.
Le réalisateur du plus récent volet de Rapides et dangereux, James Wan, reconnaît que les films provenant des gros studios sont généralement très « blancs ». Selon lui, l'industrie doit apprendre du succès de son film, car il représente l'avenir.
Selon le réalisateur, la franchise fonctionne bien à l'international «parce qu'on y voit des gens provenant de ces coins de la planète et qu'ils ne sont pas traités comme des citoyens de second ordre».
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Le manque de diversité à Hollywood a été souvent mentionné pendant la saison des trophées, lorsque le mot-clic #OscarSoWhite (#OscarSiBlanc) est devenu viral et que l'animateur de la soirée des Oscars a lancé à la blague que la cérémonie visait à honorer « les meilleurs et les plus blancs... je veux dire les plus brillants ».
Mais malgré le succès de films comme Furieux 7 et la prise de conscience de l'industrie, on ne verra pas plus de diversité à l'écran de sitôt.
Un sondage de l'Associated Press révèle que sur 170 films dont la sortie est prévue d'ici la fin de l'année, seuls 32 incluent des acteurs non blancs dans des rôles principaux.
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