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Saisie de produits potentiellement radioactifs à La Malbaie

Saisie de produits potentiellement radioactifs à La Malbaie
A traffic light decorated with an radioactivity warning sign is pictured on April 4, 2011 in Berlin. The Fukushima crisis in Japan has triggered a new debate on nuclear energy in Germany. Recent weeks have seen huge anti-nuclear demonstrations, and the government ordered to shut down temporarily the country's seven oldest nuclear reactors. AFP PHOTO / JOHANNES EISELE (Photo credit should read JOHANNES EISELE/AFP/Getty Images)
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A traffic light decorated with an radioactivity warning sign is pictured on April 4, 2011 in Berlin. The Fukushima crisis in Japan has triggered a new debate on nuclear energy in Germany. Recent weeks have seen huge anti-nuclear demonstrations, and the government ordered to shut down temporarily the country's seven oldest nuclear reactors. AFP PHOTO / JOHANNES EISELE (Photo credit should read JOHANNES EISELE/AFP/Getty Images)

Une perquisition de matières potentiellement radioactives est en cours dans un immeuble à logements au centre-ville de La Malbaie, dans Charlevoix.

L'opération est réalisée conjointement par l'Agence des services frontaliers du Canada, la Commission canadienne de sûreté nucléaire et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui ont dépêché des agents dans le bâtiment de la rue John-Nairne.

Un homme y a été arrêté ce matin.

Les spécialistes, dont certains portent une combinaison et un masque, font des va-et-vient continuels entre l'appartement du rez-de-chaussée et les véhicules stationnés à proximité. Ils évalueraient le degré de radioactivité de certaines substances.

Le matériel qui fait l'objet d'une enquête était voué à l'exportation, selon l'Agence des services frontaliers, et son propriétaire n'avait vraisemblablement pas les autorisations nécessaires pour le faire.

« Il est nécessaire d'avoir un permis de la Commission de sûreté nucléaire pour exporter certaines substances nucléaires et c'est dans ce cadre-là qu'on fait une perquisition aujourd'hui », explique Jacqueline Roby, porte-parole de l'Agence des services frontaliers.

L'Agence ne veut pas préciser la nature du ou des produits suspects. Mais il s'agit de petites quantités, qui ne seraient pas dangereuses pour la population avoisinante.

« On sait que les petites quantités sont dangereuses seulement si elles sont avalées ou inhalées », explique Jacqueline Roby.

Le périmètre de sécurité, d'abord érigé autour de l'immeuble perquisitionné, a été levé en cours de journée.

L'opération se fait conjointement avec l'Équipe nationale d'intervention en cas d'incident chimique, biologique, radiologique, nucléaire ou explosif de la GRC. La Commission canadienne de sûreté nucléaire est l'organisme de réglementation nucléaire au pays.

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