Un article paru samedi matin dans La Presse+, faisant état de la situation financière du chroniqueur judiciaire Claude Poirier et de ses démêlés avec la justice dans l'affaire de l'achat d'une propriété, a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
Selon l'article en question, Claude Poirier aurait reçu la visite des huissiers en février dernier. Suite à quoi, l'homme et sa conjointe auraient été évincés de leur résidence de Candiac, qui aurait été saisie et mise en vente. Le couple serait temporairement établi dans un motel de la Rive-Sud.
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La «descente aux enfers» de Claude Poirier aurait été provoquée par une incapacité à trouver du financement pour faire suite à une offre d'achat pour une maison du boulevard Montcalm, à Candiac, en 2010. Claude Poirier aurait demandé un report de la vente «pour des raisons d’ordre fiscal», comme le rapporte l'article en question, qui cite les propos de Claude Poirier dans un dossier de cour.
Le propriétaire du domicile du boulevard Montcalm, Denis Béliste, aurait alors intenté une poursuite de 85 000 $ contre Claude Poirier «pour "troubles, ennuis et inconvénients", dommages et préjudices, perte de valeur de sa maison et différents frais engagés.» L'avocat de Claude Poirier, Me Antony Leclerc, aurait également intenté une poursuite de 10 000 $ contre son ancien client pour défaut de paiement de ses honoraires. Et des problèmes avec le fisc notamment viendraient également faire pression sur Claude Poirier.
Dans un entretien téléphonique, celui que l'on surnomme le Négociateur aurait expliqué à La Presse+ que «tout (allait) s’arranger». Claude Poirier aurait justifié son absence devant le tribunal en invoquant «son implication dans l’enquête policière sur la mort de Diane Grégoire – mère de famille disparue à l’hiver 2008 dont le corps a été retrouvé près de quatre ans plus tard».
Samedi matin, des personnalités publiques, dont l'humoriste Mike Ward et le journaliste Michel Jean, puis de nombreux internautes ont réagi via les réseaux sociaux à l'article de La Presse. Si plusieurs ont tenu à exprimer leur soutien au chroniqueur judiciaire, d’autres n’ont pas mâché leurs mots pour manifester leur malaise face au fait que cette histoire soit rapportée dans les médias.