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Libération sous caution d'Omar Khadr: la juge met la cause en délibéré

Libération d'Omar Khadr: la cause en délibéré
In this photo of a sketch by courtroom artist Janet Hamlin and reviewed by the U.S. Department of Defense, Canadian Omar Khadr is seen on the third day of his sentence trial at Camp Justice on Guantanamo Bay U.S. Naval Base in Cuba, Wednesday Oct. 27, 2010. Khadr, who was 15 when captured by the U.S. after a fierce firefight in Afghanistan in 2002, pleaded guilty Monday to five war crimes charges as part of a plea deal that spared him from a possible life sentence and calls for sending him back to Canada after one more year in Guantanamo. (AP Photo/Janet Hamlin, Pool)
ASSOCIATED PRESS
In this photo of a sketch by courtroom artist Janet Hamlin and reviewed by the U.S. Department of Defense, Canadian Omar Khadr is seen on the third day of his sentence trial at Camp Justice on Guantanamo Bay U.S. Naval Base in Cuba, Wednesday Oct. 27, 2010. Khadr, who was 15 when captured by the U.S. after a fierce firefight in Afghanistan in 2002, pleaded guilty Monday to five war crimes charges as part of a plea deal that spared him from a possible life sentence and calls for sending him back to Canada after one more year in Guantanamo. (AP Photo/Janet Hamlin, Pool)

Une juge d'Edmonton a mis en délibéré la cause de l'ancien prisonnier de Guantanamo Omar Khadr concernant sa libération sous caution.

Après deux jours d'audiences, la juge June Ross a annoncé mercredi qu'elle devait réfléchir avant de rendre sa décision.

Omar Khadr a plaidé coupable en 2010 aux cinq chefs d'accusations pesant contre lui devant la justice militaire américaine à Guantanamo, dont un pour le meurtre d'un soldat américain en Afghanistan. Le jeune homme n'avait que 15 ans au moment des faits.

M. Khadr, qui est maintenant âgé de 28 ans, a purgé plus de la moitié de sa peine de huit ans de prison à l'établissement Bowden, en Alberta.

Ses avocats estiment que leur client devrait être relâché jusqu'à ce que son appel devant la cour militaire américaine soit entendu, étant donné que les procédures sont trop longues, disent-ils.

De son côté, le gouvernement canadien plaide que sa libération minerait la confiance du public envers le système de justice et contreviendrait au droit international, en plus de nuire aux relations entre le Canada et les États-Unis.

S'il était libéré, M. Khadr a affirmé qu'il irait vivre chez l'un de ses avocats à Edmonton. Une université aurait aussi accepté de l'accueillir comme étudiant.

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