21 femmes d’influence, dont Pauline Marois, Yolande James ou encore Anne-Marie Cadieux : le Club des Ambassadrices du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) est un regroupement de femmes à qui le succès a souri...unies pour aider d’autres femmes à réussir.
Hier soir au centre Mont-Royal à Montréal, elles fêtaient une victoire. En seulement quelques mois, elles ont récolté 50 000$ sur un objectif de 75 000$, afin de financer le Projet d’appui aux étuveuses de riz (PAERIZ). Ce projet vise à professionnaliser les organisations de transformation du riz au Burkina Faso, constituées traditionnellement de femmes.
« C’est une façon de tendre la main à nos sœurs d’Afrique. Cette puissance et la force féminine qui s’unit et qui donne, » dit la comédienne et ambassadrice Anne-Marie Cadieux, qui présentait la soirée.
Le PAERIZ a pour but de mécaniser le processus d’étuvage tout en éduquant les femmes à travers, entre autres, des cours d’alphabétisation, de comptabilité, un accès au crédit et un programme de mentorat.
« Elles produisent plus de riz, de meilleures qualités, qu’elles peuvent revendre à un meilleur prix… ensuite ça fait boule de neige,» explique la directrice des communications du CECI et ambassadrice France-Isabelle Langlois.
C’est en particulier l’aspect durable du projet qui a interpelé l’agente d’artiste et ambassadrice Dominique Lemieux.
« On leur donne la possibilité de devenir autonomes et de poursuivre cette autonomie de génération en génération, » dit-elle. « On ne leur donne pas un poisson, on leur apprend à pêcher. »
Au-delà de l’objectif économique, France-Isabelle Langlois pense que le PAERIZ pourrait mettre en valeur l’égalité hommes-femmes en aidant « les femmes à prendre leur place par rapport aux hommes dans la société, leur donner confiance.»
Le gouvernement fédéral finance en grande partie le projet, mais le CECI soit tout de même contribuer à la hauteur d’environ 75 000$ en dons privés par années. Il manque donc encore 25 000$ aux ambassadrices pour atteindre leur objectif et pouvoir ainsi soutenir comme prévu 5000 femmes d’affaires burkinabées.
Une somme qu’elles ont bon espoir d’atteindre en encourageant de nouvelles ambassadrices à se joindre à leur cause.
« Ce n’est pas juste de l’altruisme, c’est de l’égoïsme, » dit Dominique Lemieux. « Car on en retire une motivation et un désir de se dépasser très forts. »
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