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«Tout ce qui n'est pas sec» au Théâtre Quat'Sous: Entretien avec Diane Lavallée (ENTREVUE/VIDÉO)

«Tout ce qui n'est pas sec»: Entretien avec Diane Lavallée

C'est dans un coup de vent, au retour de quelques jours de promotion du film La passion d'Augustine à Québec, que Diane Lavallée a pris le temps de discuter de la pièce Tout ce qui n'est pas sec, dans laquelle elle jouera dès le 23 mars au Théâtre de Quat’Sous.

D'emblée, l'actrice avoue que le travail de Simon Lacroix, l'auteur de l'oeuvre qui sera également sur scène, a été une de ses belles découvertes des derniers mois. «Je ne connaissais pas du tout l'univers de Simon. C'est Charles Dauphinais, le metteur en scène, qui m'a demandé de participer. Après quelques lectures, j'ai plongé dans son monde.»

Un monde qui n'a rien de banal: l'artiste derrière Le projet bocal, un tout éclaté et fantasque qu'il a imaginé avec Sonia Cordeau et Raphaëlle Lalande - avec qui il a d'ailleurs collaboré à nouveau pour le spectacle Oh Lord sur le folklore en novembre dernier à La Licorne - a le don de jouer avec les perceptions, le décalage.

Un talent remarqué par Dauphinais, qui pousse depuis le jeune auteur à pousser plus loin ses idées. C'est dans le cadre de Tout ce qui n'est pas sec que cette collaboration prend forme: une pièce mettant en scène Gilles (Denis Houle) et Huguette (Diane Lavallée), qui verront leur repas interrompu par un homme mouillé, en maillot de bain, apparaissant tout bonnement dans leur cuisine. On devine déjà que cette arrivée inexpliquée va mener à de nombreuses questions: Qui est cet homme? Que veut-il?

Entre philosophie et humour farfelu

«C'est un monde farfelu. C'est plutôt dur à décrire. Il faut le voir pour le comprendre! (Rires)» Parce que l'univers proposé par Lacroix sort de la simple aburdité: il tend vers une réflexion philosophique. Le questionnement central, comme un mantra, martèlera la pièce: «Comment faire pour sortir de soi?». Sur scène, où on retrouvera également les comédiens Félix Beaulieu-Duchesneau, Amélie Dallaire et Kathleen Fortin, les personnages se poseront de multiples questions, dans un cadre indéfini, libre, où l'eau prend une importance capitale.

Lavallée est catégorique: si la pièce va vers des sommets de questionnement existentiel, c'est l'humour, le ludique, qui prime. «C'est une fantaisie poétique, mais il ne faut pas se casser la tête. Ça fait appel à l'imaginaire du spectacteur. La scène est presque dépouillée: tout laisse l'espace aux comédiens, au jeu. Suffit de se laisser emporter, de se laisser aller à découvrir.»

Tout ce qui n'est pas sec, du 23 mars au 12 avril 2015 au Théâtre de Quat'Sous.

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