Le Barreau du Nouveau-Brunswick a déclaré qu'il ne désignera pas d'avocat pour étudier la possibilité de porter en appel la sentence prononcée contre Justin Bourque, le jeune homme de Moncton condamné pour le meurtre de trois policiers en juin dernier.
Cette demande avait été formulée par l'avocat québécois Jean-Claude Hébert. Le criminaliste se questionne sur la façon dont l'avocat de Bourque, David Lutz, a traité sa cause.
Me Hébert estime qu'il y a plusieurs motifs qui justifieraient un appel, dont la sévérité sans précédent de la peine de prison à vie sans possibilité de libération avant 75 ans. Celle-ci est la plus sévère au Canada depuis la dernière exécution sanctionnée par l'État en 1962.
Jean-Claude Hébert affirme que le Barreau du Nouveau-Brunswick a une obligation morale d'aider les gens comme Justin Bourque et qu'un avocat devrait être désigné pour essayer de le convaincre d'aller en appel.
Le directeur général du Barreau du Nouveau-Brunswick, Marc Richard, a affirmé que l'organisme ne se mêle pas des dossiers individuels. Il a ajouté que ce n'était pas dans le mandat du Barreau de porter des jugements sur la qualité du service fourni par Me David Lutz.
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