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Niqab: Thomas Mulcair invoque la Charte et l'interprétation des tribunaux

Pour Mulcair, la question du niqab n'est pas du ressort des politiciens
Tom Mulcair, leader of Canadaâs main opposition New Democratic Party, speaks during an interview in New York, U.S., on Thursday, March 14, 2013. During a visit to Washington this week Mulcair told U.S. lawmakers and executives that he opposes the Keystone XL oil pipeline, according to the Edmonton Journal. Photographer: Peter Foley/Bloomberg via Getty Images
Bloomberg via Getty Images
Tom Mulcair, leader of Canadaâs main opposition New Democratic Party, speaks during an interview in New York, U.S., on Thursday, March 14, 2013. During a visit to Washington this week Mulcair told U.S. lawmakers and executives that he opposes the Keystone XL oil pipeline, according to the Edmonton Journal. Photographer: Peter Foley/Bloomberg via Getty Images

MONTRÉAL — Le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, estime que la question du port du niqab, le foulard qui cache le visage de certaines femmes musulmanes, ne relève pas des politiciens, mais bien de la Charte des droits et libertés et de l'interprétation qu'en font les tribunaux.

Interrogé sur sa propre position quant au port du niqab lors des cérémonies d'assermentation des nouveaux citoyens et pour les employées de la fonction publique fédérale, M. Mulcair a simplement répété, mardi à Montréal, que la Charte garantit la liberté de religion et que c'est aux tribunaux d'interpréter les balises et d'établir les limites.

Le chef de l'opposition aux Communes a noté que le gouvernement Harper lui-même a reconnu qu'une employée de la fonction publique pouvait porter le niqab dans l'exercice de ses fonctions. À l'opposé, il a indiqué qu'un employeur pouvait l'interdire, mais que cette décision pouvait être contestée et que ce serait alors à un juge de décider.

Quant aux propos de son député montréalais Alexandre Boulerice, qui affirmait la semaine dernière que les employés de l'État ne devraient pas être autorisés à couvrir leur visage, M. Mulcair les a qualifiés d'opinions personnelles. Il a ajouté que M. Boulerice avait soulevé ce qui est un grand débat dans la société, car la question soulève un malaise et l'inconfort chez certains citoyens. Or, selon lui, la meilleure épreuve à laquelle la Charte peut être soumise est justement de voir si, même dans les cas de malaise et d'inconfort, la liberté de religion des autres est respectée.

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