Les drapeaux étaient en berne devant la basilique-cathédrale Notre-Dame d'Ottawa, samedi, alors que les funérailles du militaire Andrew Joseph Doiron, tué la semaine dernière, ont été célébrées.
Le soldat de 31 ans est mort en Irak le 6 mars dernier. Il a été tué accidentellement par un tir allié kurde lors d'une confusion d'identification à un point de contrôle. Son corps a été rapatrié mardi et il doit être inhumé dans la caiptale nationale, au cimetière militaire de Beechwood.
Près de 600 personnes sont venues rendre hommage à Andrew Joseph Doiron, où un régiment militaire a accompagné la dépouille tout au long de la cérémonie.
La famille a voulu faire les funérailles en privé, où aucune caméra n'a pu entrer à l'intérieur de la cathédrale.
Le soldat Doiron est le premier à perdre la vie dans la mission des Forces canadiennes en Irak.
Pour souligner le sacrifice des soldats, certains citoyens tenaient à assister à l'événement, de l'extérieur.
C'est le cas du premier répondant Darrel Drew, qui croit que la liberté a un prix trop élevé. « Aujourd'hui est une illustration que la liberté n'est pas gratuite. Elle est à un coût terriblement élevé », explique M. Drew.
Jocelyn Greenwood s'est receuillie avec ses enfants devant la basilique-cathédrale Notre-Dame d'Ottawa, où se tenait les funérailles du sergent Doiron.Jocelyn Greenwood s'est receuillie avec ses enfants devant la basilique-cathédrale Notre-Dame d'Ottawa, où se tenait les funérailles du sergent Doiron.
Pour Jocelyn Greenwood, qui marchait devant la basilique avec ses enfants, c'était essentiel de se recueillir en honneur au militaire.
« Je crois que c'était important pour nous d'être ici pour rendre hommage au soldat », raconte la mère de famille.
Cette dernière en a également profité pour expliquer la mission des soldats canadiens en Irak à ses enfants.
Originaire de Moncton, les funérailles du militaire sont célébrées à Ottawa à la demande de la famille, qui voulait que le sergent soit enterré dans un cimetière militaire afin de souligner la passion qu'il avait pour son travail.
Au Nouveau-Brunswick, les amis du sergent Doiron ont partagé leurs meilleurs souvenirs.
Marc Melanson, un ami, a souligné qu'Andrew Doiron était fier d'être soldat. « Ses yeux s'illuminaient toutes les fois qu'il en parlait. Il racontait comment il avait tissé des liens avec ses collègues et combien il était à l'aise dans son élément. Il avait une mission, mais aussi une passion », a-t-il indiqué.