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Hells Angels: Benjamin Hudon-Barbeau sera accusé de meurtre

Benjamin Hudon-Barbeau sera accusé de meurtre
Radio-Canada

Impliqué dans une spectaculaire évasion de la prison de Saint-Jérôme, l'ancien sympathisant des Hells Angels, Benjamin Hudon-Barbeau, fera face à deux chefs d'accusation de meurtre prémédité et de trois tentatives de meurtre. Il sera accusé au cours de la journée.

Aujourd'hui âgé de 38 ans, Benjamin Hudon-Barbeau aurait participé à une série de crimes dans les Laurentides, à l'automne 2012, dans le cadre d'une guerre de territoire pour le contrôle du trafic de stupéfiants.

Un autre homme, Ryan Wolfon, qui serait le complice de Hudon-Barbeau, a déjà été accusé en lien avec ces crimes.

Benjamin Hudon-Barbeau a fait la manchette en mars 2013 lorsqu'il s'est évadé en hélicoptère du Centre de détention de Saint-Jérôme. En compagnie d'un codétenu et grâce à la participation de deux complices qui ont détourné un hélicoptère, Hudon-Barbeau s'était évadé de prison avant d'être repris quelques heures plus tard.

Hudon-Barbeau avait également été condamné pour deux tentatives de meurtre pour des événements survenus au cours d'une fusillade dans un bar de la rue Saint-Laurent (2006).

Reconnu coupable en première instance (2010), il avait écopé de 12 ans de prison, il a été acquitté en Cour d'appel. Des témoins à son procès ont été battus, un autre a été approché pour être soudoyé et la principale témoin oculaire de la fusillade a changé sa version après le procès.

L'homme de 38 ans est un ancien sympathisant des Hells Angels. Il avait été arrêté dans l'opération SharQc en 2009, mais il avait bénéficié de l'arrêt des procédures contre 31 des 155 accusés dans le dossier en juin 2011. Le juge James Brunton avait décrété l'arrêt des procédures sur tous les chefs d'accusation de trafic de stupéfiants et de gangstérisme, et ordonné la libération des accusés visés par ces accusations, estimant que le système judiciaire n'avait pas la capacité de prendre en charge tous les dossiers découlant des 155 arrestations.

Avec des informations d'Isabelle Richer

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