Près de dix ans après la fermeture du magasin Walmart de l'arrondissement de Jonquière, une entente de principe est intervenue au sujet des indemnités qui devront être payées aux ex-employés.
L'entente sera présentée aux ex-employés les 20 et 21 mars prochain, ce qui devrait constituer le dénouement d'une saga qui s'est retrouvée deux fois devant la Cour suprême du Canada.
En juin 2014, la Cour suprême a condamné Walmart à dédommager les 180 employés du commerce de Jonquière, stipulant que la fermeture du magasin et le licenciement des employés constituaient une violation de l'article 59 du Code du travail qui impose un gel des conditions de travail lorsqu'une entreprise est en processus de syndicalisation.
La Cour suprême avait tranché une première fois, en 2009, en faveur de Walmart. Les juges avaient alors statué que la fermeture du magasin était justifiée et ne constituait pas une façon détournée d'empêcher la syndicalisation de ses employés.
L'avocat du syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC), Me Claude Leblanc, affirme que l'entente intervenue avec Walmart est tout à fait satisfaisante, sans toutefois en dévoiler le contenu soumis à une entente de confidentialité.
Il aura fallu plus de cinq mois de discussions pour en arriver à cet éventuel règlement qui doit être approuvé par les travailleurs.
Les 180 employés du Walmart de Jonquière étaient les premiers en Amérique du Nord à être syndiqués. Ils ont obtenu leur accréditation syndicale en août 2004. La compagnie a fermé son magasin le 29 avril 2005.
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