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SNC-Lavalin : la Caisse de dépôt doit intervenir, selon son ancien PDG

SNC-Lavalin : la Caisse de dépôt doit intervenir, selon son ancien PDG
CP

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) devrait intervenir pour éviter que SNC-Lavalin ne s'affaiblisse davantage ou soit achetée par une société étrangère, suggère l'ancien PDG de l'institution, Jean-Claude Scraire.

Un texte de Gérald Fillion

« La Caisse de dépôt, a-t-il dit à l'émission RDI Économie, en allant dans les infrastructures, s'est rapproché beaucoup du terrain dans lequel SNC-Lavalin opère. Alors, je pense bien que les gens devraient se parler et voir ce qu'ils devraient faire. »

SNC-Lavalin fait face à des accusations de fraude et de corruption déposées en février par la GRC en lien avec des allégations de versements illégaux faits à des titulaires de charges publiques en Libye.

L'action a perdu 18 % de sa valeur depuis la mi-février, après avoir chuté du tiers depuis l'été dernier. Au prix actuel d'environ 36 $ l'action, SNC-Lavalin est vulnérable, selon les experts, et pourrait être la proie d'un acheteur.

La loi sur l'intégrité des entreprises canadiennes à l'étranger « est beaucoup plus pure que tout ce qu'on voit partout ailleurs dans le monde » affirme Jean-Claude Scraire.

En déposant des accusations directement contre l'entreprise, « c'est comme une injection de venin qu'on a mis dans la compagnie. C'est très très grave. [...] Une accusation comme ça, ça va prendre un bon 10 ans avant d'être jugée finalement par la Cour suprême ».

« Ceci étant dit, poursuit-il, pendant tout ce temps-là, c'est comme une épée de Damoclès qui pèse sur la compagnie. Il n'y a aucune entreprise au monde qui va rester inactive devant ça. Donc, la compagnie va faire quelque chose. Donc, les pouvoirs publics du Québec doivent être très actifs. Pas juste des déclarations. Il y a des actions à prendre, très rapidement. »

À la suite des accusations de la GRC, le ministre de l'Économie, Jacques Daoust, avait déclaré que « si [SNC-Lavalin] ne peut plus aller chercher de contrats, ça serait dommage que ses compétences, qui sont chez nous, soient remises en question ».

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