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Christian Bégin en écriture pour deux projets télé

Christian Bégin en écriture pour deux projets télé
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Christian Bégin se consacre beaucoup à l’écriture par les temps qui courent. En plus de plancher sur une nouvelle pièce de théâtre avec ses camarades de la troupe Les Éternels Pigistes, Marie Charlebois, Isabelle Vincent et Pier Paquette, il développe présentement deux séries pour la télévision.

L’auteur, animateur et comédien tait pour l’instant les détails relatifs à ces projets secrets, mais laisse entendre qu’ils avancent rondement et qu’ils pourraient aboutir dans nos petits écrans dans un avenir rapproché.

«Ça progresse très bien, s’est-il contenté d’affirmer. Il y a déjà des diffuseurs qui sont intéressés, mais que je ne peux pas nommer. Ce sont deux fictions sur lesquelles je travaille en partenariat avec Dominique Leduc, mon ancienne épouse et la mère de mon fils (Théophile, qui a 21 ans). Je l’ai retrouvée avec joie, dans une complicité d’écriture incroyable!»

Jouer la comédie

Christian Bégin s’apprête aussi à tourner la huitième saison de son émission culinaire Curieux Bégin, qui reprendra l’antenne de Télé-Québec l’automne prochain, et fait partie du groupe d’acteurs de la comédie Le prénom, qui est présentée pour une dernière fois en tournée au Québec jusqu’au début mai. Dans cette mise en scène de Serge Denoncourt, Bégin incarne, d’après ses propres dires, «un intellectuel, un peu bobo, très sanguin, et qui s’emporte facilement», et partage ses scènes avec Isabelle Vincent, Patrice Robitaille, Catherine-Anne Toupin et Gabriel Sabourin. À Montréal, Le Prénom tient l’affiche du Théâtre St-Denis du 10 au 21 mars.

«J’adore jouer la comédie, s’est enthousiasmé Christian Bégin. Je trouve ça plus difficile que de jouer du drame. Il faut être très vigilant, juste ce qu’il faut d’opportuniste, tout en restant dans la vérité. La tentation est grande, quand on fait une comédie, quand on sent que ça marche bien, que les gens rient, de vouloir en rajouter. Mais, à vouloir trop en mettre, on perd le focus. Ce qui est très exigeant, en comédie, c’est la précision. Mais, avec Le prénom, on a un fun noir et on a la réponse directe du public. On entend les rires automatiquement. Dans un drame, on ne sait pas toujours dans quel état est le spectateur, tandis qu’en comédie, on le sait instantanément.»

Enfin, invité à revenir sur la controverse du mois dernier, qui a découlé de son discours lors d’une manifestation contre l’austérité, à Rivière-du-Loup, lorsqu’il a dit au gouvernement de «manger de la m..», Christian Bégin n’a pas souhaité élaborer. Pour lui, l’incident est clos.

«Je n’en parlerai pas, a-t-il simplement laissé tomber. Je n’ai pas de commentaires, tout a été dit.»

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