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Le bilan dans l'est de l'Ukraine surpasse 6000 morts, selon l'ONU

Ukraine: le conflit a fait plus de 6000 morts
An army ambulance destroyed in recent shelling between Russian-backed separatists and Ukrainian government forces lays by the road near the town of Svitlodarsk, Ukraine, Sunday, Feb. 15, 2015. A cease-fire was declared in eastern Ukraine, kindling slender hopes of a reprieve from a conflict that has claimed more than 5,300 lives. (AP Photo/Petr David Josek)
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An army ambulance destroyed in recent shelling between Russian-backed separatists and Ukrainian government forces lays by the road near the town of Svitlodarsk, Ukraine, Sunday, Feb. 15, 2015. A cease-fire was declared in eastern Ukraine, kindling slender hopes of a reprieve from a conflict that has claimed more than 5,300 lives. (AP Photo/Petr David Josek)

BERLIN - Plus de 6000 personnes sont mortes dans l'est de l'Ukraine depuis le début il y a près d'un an d'un conflit qui a engendré une «dévastation sans merci des vies humaines et des infrastructures», a indiqué lundi l'agence onusienne des droits de la personne.

Des centaines de civils et de militaires ont été tués seulement au cours des dernières semaines, notamment lors de combats près de l'aéroport de Donetsk et pour le contrôle du noeud ferroviaire stratégique de Debaltseve, ajoute l'agence dans un rapport qui couvre la période décembre-février.

Les insurgés prorusses se sont emparés de Debaltseve le mois dernier.

Et même si la Russie nie combattre en Ukraine, l'ONU cite des «informations crédibles faisant étant de l'afflux continu d'armes lourdes et de combattants étrangers» depuis la Russie.

«Cela a maintenu et rehaussé la capacité de groupes armés (...) de résister aux forces gouvernementales et de lancer de nouvelles offensives dans certains secteurs, y compris autour de l'aéroport de Donetsk, de Marioupol et de Debaltseve», dit l'ONU.

Le responsable des droits de la personne à l'ONU, Zeid Raad al-Hussein, a dit que plusieurs civils restent dans les zones de combat parce qu'ils craignent d'être tués s'ils essaient de se déplacer.

«D'autres restent en place pour protéger leurs proches ou leurs biens», tandis que d'autres sont empêchés ou incapables de partir, a-t-il affirmé.

Le rapport cite des «allégations crédibles de détentions arbitraires, de torture et de disparitions forcées. Ces crimes auraient été principalement commis par les rebelles, mais aussi parfois par les forces ukrainiennes». Des vidéos démontreraient aussi que les insurgés se sont rendus coupables d'exécutions sommaires.

Le rapport ajoute que les combats ont chassé un million de personnes de chez elles, ce qui augmente le risque d'exploitation sexuelle pour les femmes.

Par ailleurs, le président ukrainien Petro Porochenko a signé lundi un décret qui pourrait mener à une demande formelle de déploiement de Casques bleus dans les régions de l'est du pays où les combats se poursuivent.

M. Porochenko a précisé que la demande sera adressée aux Nations unies et à l'Union européenne, mais le détails demeurent vagues.

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