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L'Alberta, modèle à suivre pour les primes de transition des députés?

L'Alberta a mis fin aux primes faramineuses remises aux députés
The Legislative Building in Edmonton, Alberta's capital city.
Jennifer Oehler via Getty Images
The Legislative Building in Edmonton, Alberta's capital city.

La question des primes de transition des élus, qui a fait les manchettes ces derniers jours au Québec, se pose dans d'autres provinces. En Alberta, la pertinence de cette pratique a été revue et depuis 2012 les nouveaux élus n'ont plus droit à de telles allocations lorsqu'ils quittent la vie politique.

Le système d'indemnités de transition en Alberta était le plus coûteux au pays, selon le vice-président de la Fédération canadienne des contribuables, Scott Hennig.

Les députés recevaient trois mois de salaire par année de service, ce à quoi les nouveaux élus n'ont plus droit depuis trois ans. Cependant, chaque année, ils reçoivent désormais quelque 25 000 $ versés dans un REER (Régime enregistré d'épargne-retraite).

Le directeur général de l'Institut sur la gouvernance, Michel Nadeau, appuie le principe de ne pas verser d'indemnités aux députés démissionnaires, mais il estime qu'il faut aider les élus qui ne quittent pas leur siège de leur plein gré.

Malgré la réforme, les députés albertains élus avant 2012 ont toujours droit à leur indemnité. Avec les rumeurs incessantes d'élections printanières, plusieurs ont annoncé leur démission, empochant parfois des centaines de milliers de dollars.

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