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Boko Haram aurait utilisé une kamikaze de 10 ans

Boko Haram: une kamikaze de 10 ans
A picture taken on February 17, 2015 shows a Cameroonian soldier walking in the Cameroonian town of Fotokol, on the border with Nigeria, after clashes occurred on February 4 between Cameroonian troops and Nigeria-based Boko Haram insurgents. Nigerian Boko Haram fighters went on the rampage in the Cameroonian border town of Fotokol on February 4, massacring dozens of civilians and torching a mosque before being repelled by regional forces AFP PHOTO / REINNIER KAZE (Photo credit should read Reinnier KAZE/AFP/Getty Images)
REINNIER KAZE via Getty Images
A picture taken on February 17, 2015 shows a Cameroonian soldier walking in the Cameroonian town of Fotokol, on the border with Nigeria, after clashes occurred on February 4 between Cameroonian troops and Nigeria-based Boko Haram insurgents. Nigerian Boko Haram fighters went on the rampage in the Cameroonian border town of Fotokol on February 4, massacring dozens of civilians and torching a mosque before being repelled by regional forces AFP PHOTO / REINNIER KAZE (Photo credit should read Reinnier KAZE/AFP/Getty Images)

POTISKUM, Nigeria - Une kamikaze possiblement âgée de seulement 10 ans s'est donnée la mort dimanche dans un marché achalandé de la ville de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria, faisant quatre morts et 46 blessés.

Un témoin a raconté que la fillette est descendue d'un taxi devant un commerce de téléphones cellulaires et qu'elle a immédiatement activé sa ceinture d'explosifs, lors de la journée la plus achalandée du marché de Potiskum.

L'attentat n'a pas été revendiqué, mais il ressemble en tous points à ceux perpétrés dans le passé par le groupe islamiste Boko Haram. On craint maintenant que les djihadistes n'aient transformé leurs otages en kamikazes.

Une nouvelle organisation responsable de la propagande de Boko Haram a par ailleurs nié que les armées du Tchad et du Nigeria aient repris des villages que les islamistes occupaient depuis plusieurs mois, dont la ville frontalière de Baga où se trouve une caserne militaire.

Les violences ont fait des dizaines de victimes civiles au cours des derniers jours.

Baga se trouve sur les rives du lac Tchad, près de la frontière avec le Cameroun. Les djihadistes sont accusés d'y avoir tué des centaines de personnes en janvier, après la fuite des soldats nigérians.

Le Nigeria doit organiser une élection présidentielle le 28 mars. Le vote a déjà été reporté une première fois, en raison de la menace de Boko Haram.

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