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Lancement de Montréal en lumière réussi malgré le froid

Lancement de Montréal en lumière réussi malgré le froid
Radio-Canada

L'événement phare de l'hiver montréalais, le festival Montréal en lumière, a pris son envol, jeudi soir, en dépit du froid et des défis financiers qu'il doit encore une fois affronter cette année.

Avec une température ressentie de -28 degrés Celsius, il fallait être courageux pour se pointer le nez dehors et assister au lancement des festivités sur la Place des Festivals.

Sur le coup de 20 h, le président du festival, Alain Simard, a pris le micro sur la grande scène extérieure pour remercier ceux qui avaient accepté de « braver le froid ».

M. Simard a ajouté que Vincent Vallières, auteur de l'hymne hivernal Février et vedette de la soirée, était tout désigné pour monter sur scène par un soir de grand froid.

Alors que Vallières entamait son spectacle, Bruno Pelletier et Guy St-Onge faisaient vibrer la Salle Wilfrid-Pelletier accompagnés de l'Orchestre métropolitain lors d'une représentation exceptionnelle de leur opus Musique & Cinéma.

Jusqu'au 1er mars, des centaines de spectacles et d'activités animeront le coeur du centre-ville de Montréal, mais aussi d'autres secteurs lors de la classique nuit blanche.

Malgré la présence de Vincent Vallières en lever de rideau sur le site extérieur du festival, il y avait jeudi soir une foule clairsemée sur la Place des Festivals. Laurent Saulnier, responsable de la programmation, refusait de qualifier cette assistance de décevante.

« Il fait -188 degrés Celsius! On ne peut pas faire de miracles! Déçu? Non, car il faut remettre les choses en perspective. Il y a le site extérieur, mais aussi des milliers de personnes au Club Soda, au Métropolis et à la Salle Wilfrid-Pelletier. » — Laurent Saulnier

Contourner le froid

Pour jongler avec la problématique des conditions météorologiques, Alain Saulnier affirme que Montréal en lumière mise sur l'unicité de l'offre.

« Il y a seulement pendant notre événement qu'on peut faire de la tyrolienne au centre-ville de Montréal. On a aussi créé un jardin de lumière bâti de pièces européennes, où l'on peut manger. Même chose avec la Nuit blanche qui est un rendez-vous unique », a-t-il expliqué, en marge des festivités.

Bon nombre d'artistes québécois choisissent aussi Montréal en lumière pour leur rentrée montréalaise en salle, ce qui bonifie l'offre originale du rendez-vous hivernal.

« Bobby Bazini, Mara Tremblay, Stefie Shock, Marie-Pierre Arthur nous ont tous choisis. On est très choyé. On a aussi des exclusivités étrangères, comme la première canadienne de la phénoménale formation Christine and The Queens », a confié Laurent Saulnier.

Une poignée d'artistes suisses s'ajoute aussi à l'offre, alors que la Suisse est le pays à l'honneur cette année. Le quartier général de Montréal en lumière, la Place des festivals, compte d'ailleurs pour l'occasion plusieurs kiosques offrant des spécialités gastronomiques de la Suisse.

Le budget de Montréal en lumière est de « 10 à 12 millions de dollars », selon le programmateur. Pour boucler le budget, le festival a besoin de l'appui des Montréalais, insiste-t-il.

« Le gros point d'interrogation, ce sont les ventes sur le site. Chaque achat du festivalier est important. Si ça ne va pas bien, on va éponger un déficit », souligne M. Saulnier.

L'an dernier, 1 300 000 visites ont été enregistrées sur le site de Montréal en lumière.

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