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L'utilisation de caméras corporelles par les policiers fait craindre pour la vie privée

L'utilisation de caméras corporelles par les policiers fait craindre pour la vie privée
A body camera from Taser is seen during a press conference at City Hall September 24, 2014 in Washington, DC. The Washington, DC Metropolitan Police Department is embarking on a six- month pilot program where 250 body cameras will be used by officers. AFP PHOTO/Brendan SMIALOWSKI (Photo credit should read BRENDAN SMIALOWSKI/AFP/Getty Images)
BRENDAN SMIALOWSKI via Getty Images
A body camera from Taser is seen during a press conference at City Hall September 24, 2014 in Washington, DC. The Washington, DC Metropolitan Police Department is embarking on a six- month pilot program where 250 body cameras will be used by officers. AFP PHOTO/Brendan SMIALOWSKI (Photo credit should read BRENDAN SMIALOWSKI/AFP/Getty Images)

Les commissaires et ombudsmans responsables de la protection de la vie privée partout au pays ont de sérieuses réserves face à l'utilisation de caméras corporelles par les forces policières.

Dans un document rendu public mercredi, le commissaire fédéral à la vie privée et ses contreparties provinciales et territoriales invitent les forces de l'ordre à réfléchir soigneusement aux risques que présentent ces appareils pour la protection de la vie privée et à évaluer si les retombées attendues l'emportent sur ces risques.

Les commissaires suggèrent du même coup une série de mesures d'atténuation pour éviter les dérapages.

Ainsi, on recommande d'informer le public, par le biais des médias locaux, de tout nouveau programme de caméras corporelles et d'informer les personnes, lorsque possible, de l'enregistrement de sons et d'images.

Les autorités sont également invitées à mettre en place des politiques et procédures claires, notamment en matière de d'utilisation, de responsabilité et de traitement des demandes d'accès aux enregistrements.

On suggère également que les critères de mise en marche des caméras devraient tenir compte de la nécessité d'enregistrer le moins possible les passants non concernés ou les interactions anodines.

Par ailleurs, les commissaires à la vie privée avertissent que l'arrivée de nouvelles technologies comme la reconnaissance faciale, de plaques d'immatriculation ou de formes soulève de nouvelles préoccupations qui nécessitent une étude sérieuse.

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