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«Coeur» à la TOHU: Expérience éclatée pour Olivier Normand (ENTREVUE/PHOTOS)

«Coeur» à la TOHU: Expérience éclatée pour Olivier Normand
Jérémie Battaglia

Pique a déjà conquis Montréal: c'est maintenant au tour de Coeur, deuxième volet de la tétralogie Jeux de cartes de Robert Lepage, d'envahir la TOHU. Le comédien Olivier Normand a accepté de nous accorder une entrevue pour nous en apprendre plus sur cette production très attendue.

«Coeur» à la TOHU

En plus d'être un acteur très actif - il a joué dans Les Feluettes de Michel-Marc Bouchard, L'école des Femmes et Le Misanthrope de Molière, La nuit des rois de Shakespeare, etc. - Olivier Normand est le co-fondateur du Théâtre des 4 coins et professeur à l'École de Cirque de Québec.

Cette fois-ci, c'est dans Coeur d'Ex Machina et Robert Lepage qu'on pourra le voir. Une pièce qui s'annonce magistrale, racontant le destin de cinq générations d'hommes et de femmes de divers pays ou époques. Entre la France et l'Algérie du XIXe siècle et le Québec contemporain, Coeur promet un voyage hétéroclite et riche.

S'il en avait - bien sûr - entendu parler, Olivier Normand en est à sa première collaboration avec le metteur en scène. «Je le connaissais par son travail. À travers le processus de Coeur, j'ai appris à le découvrir. C'est un travail plus collectif que je ne le pensais! Dans la salle de répétition, on réunit tous les gens qui vont créer ensemble: artistes, concepteurs. Il y a une grande liberté, une belle place à l'improvisation! On n'a jamais peur d'essayer de nouvelles scènes, de changer des trucs juste avant la représentation! (Rires) Ça peut parfois donner l'impression de se lancer dans le vide!»

Coeur: en éternel mouvement

De pays en pays, de spectacle en spectacle, Coeur évolue. «On s'adapte selon les réactions du public. On se rend compte que certains trucs passent mieux dans un endroit qu'un autre. Par exemple, le référent de la mère québécoise n'est pas reçu aussi bien partout. Il faut parfois essayer de changer les expressions, de peaufiner un personnage pour que le public soit vraiment avec nous. C'est une responsabilité de plus: il faut rester aux aguets.»

Un travail de titan, extrêmement enrichissant pour Olivier Normand, qui joue pas loin d'une dizaine de personnages sur scène. «Ça m'a permis de rencontrer des acteurs qui ont une grande expérience. Quand on improvise, je me mouille comme je ne l'ai jamais fait avant. J'essaie. La barrière, la gêne n'est plus là. Mon corps est mon instrument et je le mets en avant. Et bien sûr, il y a un aspect très sportif. La scène est surélevée de 3 pieds et demi: on est toujours en dessous (Rires). Il faut changer de costume très souvent, être alerte entre les scènes... On n'a pas le temps de penser. Disons que ça nous rend très élastique!»

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