Celle dont le talent – et le goût pour les robes excentriques et fantaisistes de Michel Robidas! - a été révélé au magazine estival L’enfer c’est nous autres, que Radio-Canada a gardé à son antenne pendant quatre ans, dans les années 1990, a joint à sa publication une lettre qu’Éric Salvail lui avait écrite, en 1993. Dans sa missive, le jeune Salvail d’alors lui exprimait à quel point il convoitait le poste d’animateur de foule de L’enfer c’est nous autres.
Julie Snyder lui a finalement fait confiance, et la suite est passée à l’histoire de notre télévision. Éric Salvail est devenu l’un des animateurs de foule les plus en demande du milieu et a réchauffé les assistances de La petite vie, Moi et l’autre, Chabada et Le point J. D’une chronique à l’autre, notamment aux émissions Bla Bla Bla et Tôt ou tard, le communicateur-né a décroché le poste de co-animateur aux fourneaux de Maman Dion, le matin, en semaine, puis s’est lancé dans l’aventure Occupation double. Après, sont venus On n’a pas toute la soirée, Dieu merci!, Fidèles au poste, En mode Salvail, Ce soir tout est permis, Les recettes pompettes…
«C’est au département des costumes de Radio-Canada que j’ai rencontré Éric Salvail, qui classait les vêtements et «pliait des chaussettes», comme il le dit lui-même, a entre autres écrit Julie. Sans le costumier, sans Radio-Canada, la carrière d’Éric à V ne serait peut-être pas aussi éclatante! Sans Radio-Canada, Stéphane Laporte et moi n’aurions pas eu la chance de créer un magazine culturel audacieux…»
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