Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La GRC d'Halifax a déjoué un complot qui visait à tuer un grand nombre de personnes

La GRC déjoue un complot meurtrier à Halifax
A close-up photo of police lights by night
Alex_Schmidt via Getty Images
A close-up photo of police lights by night

La GRC et la police d'Halifax affirment avoir éventé un complot pour tuer un grand nombre de personnes dans un lieu public de la région samedi, jour de la Saint-Valentin.

Trois suspects ont été arrêtés par les forces policières et un autre a été retrouvé mort. La police soutient que la région d'Halifax était menacée d'actes impliquant des armes. Selon la GRC, deux de ces suspects, un homme et une femme, planifiaient d'ouvrir le feu dans un endroit public et de s'enlever la vie par la suite.

Les corps policiers affirment avoir déterminé l'endroit spécifique où l'attaque devait avoir lieu. Ils disent avoir communiqué avec des responsables de cet endroit pour les aviser de la menace. Le commissaire adjoint de la GRC en Nouvelle-Écosse a toutefois refusé de révéler le lieu afin de « ne pas nuire à l'enquête en cours ».

Une enquête ouverte par la Section intégrée des enquêtes générales a mené les enquêteurs à la résidence d'un suspect sur la rue Tiger Maple jeudi soir. Les policiers ont pu déjouer ce complot après avoir reçu de l'information du public.

« Nous voulons que les gens comprennent que nous avons agi rapidement et intercepté une menace importante. »

— Brian Brennan, commissaire adjoint de la GRC en Nouvelle-Écosse.

Vers 1 h 20, le Groupe tactique d'intervention est entré dans la résidence et y a trouvé un homme de 19 ans, sans vie. Il était seul dans la résidence à ce moment, selon les autorités.

À environ 2 h, vendredi matin, la police a arrêté à l'aéroport international Stanfield d'Halifax deux suspects, un homme de 20 ans et une femme de 23 ans originaire de l'Illinois. L'un est résident d'Halifax, alors que l'autre arrivait en Nouvelle-Écosse.

Puis, peu après 11 h, la police a procédé à l'arrestation d'un jeune suspect de 17 ans dans une résidence de Cole Harbour. Ce jeune homme était connu des policiers. Les trois suspects sont toujours en détention. La Section intégrée des enquêtes générales poursuit l'enquête.

Lors de son point de presse en soirée, la GRC a donné peu de détails sur l'opération. On dit ne pas vouloir nuire à l'enquête qui se poursuit, mais on croit avoir arrêté tous les suspects potentiels.

« Nous croyons que nous avons appréhendé tous les individus connus dans cette affaire et éliminé la menace », a déclaré le commissaire adjoint de la GRC en Nouvelle-Écosse, Brian Brennan.

La police ne croit pas qu'il s'agisse d'une attaque terroriste, mais le commissaire adjoint Brennan affirme ne pas écarter quoi que ce soit jusqu'à ce que l'enquête ne soit terminée.

« Je ne voudrais pas caractériser cela d'événement terroriste. Je le classe plutôt comme un groupe de personnes qui ont certaines croyances et qui étaient prêtes à commettre des actes violents contre des citoyens. Mais il n'y a rien dans l'enquête qui nous permet de qualifier cela d'attaque terroriste », soutient M. Brennan.

Lors de l'opération policière, la GRC a demandé aux résidents de la rue Tiger Maple de demeurer à l'intérieur de leur résidence. Ils peuvent désormais circuler librement.

En ce qui a trait à l'enquête sur la mort de l'homme, le Groupe d'intervention en cas d'incident grave s'occupe du dossier.

L'opération a été dirigée par la police d'Halifax, la GRC, le Service de police de Genève dans l'Illinois et d'autres partenaires policiers.

Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Stephen McNeil, n'a pas tardé à réagir à cette opération policière.

« Au nom de tous les Néo-Écossais, je remercie nos policiers, ici et aux États-Unis, pour leur travail rapide et professionnel. Nous sommes reconnaissants pour leur dévouement et leur vigilance », a-t-il déclaré.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.