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Les Sabres ont le numéro du Canadien et mettent fin à une série de 14 revers

Le CH a perdu contre les Sabres de Buffalo
MONTREAL, QC - FEBRUARY 3: Christian Thomas #60 of the Montreal Canadiens battles for the puck against Drew Stafford #21 of the Buffalo Sabres in the NHL game at the Bell Centre on February 3, 2015 in Montreal, Quebec, Canada. (Photo by Francois Lacasse/NHLI via Getty Images)
Francois Lacasse via Getty Images
MONTREAL, QC - FEBRUARY 3: Christian Thomas #60 of the Montreal Canadiens battles for the puck against Drew Stafford #21 of the Buffalo Sabres in the NHL game at the Bell Centre on February 3, 2015 in Montreal, Quebec, Canada. (Photo by Francois Lacasse/NHLI via Getty Images)

La pire équipe de la LNH a le numéro du Canadien cette saison. Les Sabres de Buffalo ont signé une troisième victoire en quatre matchs contre le Tricolore, mardi, en l'emportant 3-2 au Centre Bell.

Le Canadien de Montréal vs les Sabres de Buffalo, 3 février 2015

Le Canadien de Montréal vs les Sabres de Buffalo, 3 février 2015

Ce faisant, les Sabres ont mis fin à deux séquences humiliantes de 14 défaites, au total et à l'étranger - des records d'équipe de médiocrité.

Les 14 revers d'affilée, tous obtenus en temps réglementaire, étaient la plus longue série dans la LNH depuis celle de 17 que les Sharks de San Jose ont connue en 1993 (4 janvier au 12 février).

Les déboires des Sabres (15-33-3) à l'étranger duraient depuis leur dernier gain... au Centre Bell, le 29 novembre. Drew Stafford, Matt Moulson et Brian Gionta ont réussi leurs buts.

Brandon Prust et David Desharnais ont été les marqueurs du CH (32-15-3), qui s'est mis en marche beaucoup trop tardivement. On n'aura pas à chercher trop loin pour des points échappés, si on ne remporte pas le titre de la section Atlantique.

Devant les filets, Jhonas Enroth (32 arrêts) a remporté son duel face à Carey Price (15 arrêts).

Lamentable

Il y a mauvais, ou encore exécrable, exactement comme le Canadien l'a été en première période.

Price n'a pas sauvé ses coéquipiers cette fois, en accordant trois buts en l'espace de 15 minutes de jeu. C'est un de plus qu'au total des trois matchs qu'il a livrés la semaine dernière. Les Sabres n'ont eu besoin que de sept lancers!

Le jeune Jacob De La Rose, évoluant à l'aile au sein du trio de Lars Eller et de Jiri Sekac, a connu des débuts difficiles, en étant sur la glace pour les trois buts des Sabres, ainsi que pour celui de Prust.

Stafford a d'abord stoppé à 158 minutes 24 secondes la séquence de Price sans avoir cédé de but, en concrétisant son propre retour,

à 5:21.

Prust a ensuite créé l'égalité à 8:15, à sa sortie du banc des pénalités. Il a fait perdre la rondelle au défenseur Tyler Myers, en le frappant durement au centre de la patinoire, avant de dégainer sur réception de la passe de David Desharnais.

Mais les visiteurs allaient faire payer au CH sa mollesse dans son territoire à deux autres reprises, avant la fin.

Moulson, à 14:53, a récupéré le disque directement dans l'enclave et il a fait mal paraître Price à l'aide d'un tir bas.

À 19:21, Gionta a vu la passe qu'il destinait à Moulson bifurquer sur un patin du défenseur Nathan Beaulieu.

Réveil tardif

Le Canadien a connu quelques soubresauts à l'attaque à son retour sur la patinoire, sans parvenir à rétrécir l'écart. Au moins, il a remis de l'ordre dans son jeu en défense et il a pu éviter d'entreprendre le troisième vingt en retard de trois filets.

Au dernier tiers justement, dans l'espoir de provoquer une étincelle, l'entraîneur Michel Therrien a réuni Desharnais et Max Pacioretty. La décision a vite rapporté des dividences, Desharnais faisant 3-2 à 4:20.

Jouant soudainement avec l'énergie du désespoir, le Canadien n'a pas pu saisir une occasion en attaque massive. Il a par la suite passé les 10 dernières minutes de jeu ou presque en territoire ennemi. En voyant les joueurs déployer autant d'ardeur à la tâche, on ne pouvait faire autrement que de se demander pourquoi ils avaient patienté si longtemps. Uniquement que pour cette raison, ils ne méritaient pas de gagner.

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