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La commission Charbonneau demande un nouveau délai (VIDÉO)

La commission Charbonneau veut un nouveau délai

La commission Charbonneau estime qu'elle a besoin de sept mois supplémentaires pour mener à bien ses travaux. Elle a donc demandé au gouvernement du Québec un nouveau délai qui mènerait ses activités jusqu'au 30 novembre 2015.

La demande de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction (CEIC), qui est parvenue au gouvernement cette semaine, ne sera toutefois pas à l'ordre du jour du conseil des ministres aujourd'hui.

Le porte-parole du premier ministre Philippe Couillard, Harold Fortin, a précisé que le gouvernement veut se donner le temps d'analyser la question.

La CEIC a déjà obtenu une première prolongation de 18 mois de son mandat en mars 2013. Ce précédent délai en faisait déjà la commission d'enquête la plus longue de l'histoire de la province. Le ministre de la Justice de l'époque, Bertrand St-Arnaud, avait indiqué qu'il était important que la commission présidée par la juge France Charbonneau aille « au fond des choses ».

La commission d'enquête a amorcé ses travaux le 19 octobre 2011. Si cette nouvelle prolongation est accordée, elle aura durée un peu plus de quatre ans.

La CEIC avait coûté, en date du 31 octobre dernier, 35 745 000 $ et elle continue de coûter quelque 14,5 millions de dollars annuellement.

La commission a entendu 111 témoins au cours de 151 jours d'audience. Ses transcriptions totalisent 37 457 pages.

Le premier ministre Jean Charest a créé la commission d'enquête en 2011 après s'y être opposé pendant plus de deux ans. L'adéquiste Sylvie Roy avait été la première députée à réclamer une enquête en avril 2009.

Les pressions politique et populaire en faveur du déclenchement d'une telle commission d'enquête ont eu raison de l'opposition du gouvernement libéral. Les partis d'opposition ont unanimement réclamé la tenue d'une commission tout les policiers de la Sûreté du Québec, la Fraternité des policiers de Montréal, l'Ordre des ingénieurs du Québec et l'Association des procureurs de la Couronne du Québec.

Les nombreuses révélations faites dans les médias, notamment par l'équipe d'Enquête de Radio-Canada, ont contribué à alerter l'opinion de la population qui s'est largement rangée derrière les revendications des partis d'oppositions pour la tenue d'une enquête publique.

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Tony Accurso

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