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Raonic croit en ses chances contre Djokovic

Raonic a confiance contre Djokovic
Milos Raonic of Canada eyes on the ball for a shot to Illya Marchenko of Ukraine during their first round match at the Australian Open tennis championship in Melbourne, Australia, Tuesday, Jan. 20, 2015. (AP Photo/Bernat Armangue)
ASSOCIATED PRESS
Milos Raonic of Canada eyes on the ball for a shot to Illya Marchenko of Ukraine during their first round match at the Australian Open tennis championship in Melbourne, Australia, Tuesday, Jan. 20, 2015. (AP Photo/Bernat Armangue)

À l'instar d'Eugenie Bouchard, Milos Raonic tentera de remporter un premier duel contre un adversaire redoutable, qu'il n'a jamais battu, mercredi, en quarts de finale des Internationaux d'Australie.

Contrairement à Bouchard qui a grandi en admirant Maria Sharapova, Raonic, lui, affrontera un ami et un partenaire d'entraînement en Novak Djokovic, numéro un mondial. Évidemment, il espère que le dénouement de la rencontre soit différent de celui de la Québécoise, défaite 6-3 et 6-2 mardi.

« On s'entraîne ensemble. On vit au même endroit [Monte-Carlo]. Nous sommes de bons amis. Il est très confiant. Il joue du bon tennis depuis 15 mois. Il mérite ce qui lui arrive, d'être dans le top 10, près du top 5 », a déclaré Djokovic après sa victoire contre le Luxembourgeois Gilles Muller lundi.

Milos Raonic en Australie (2015)

« Il est très discipliné, il s'entraîne beaucoup en gymnase afin de se préparer pour de difficiles batailles. Il fait aussi très attention à sa récupération. Il a une très bonne équipe autour de lui. Tôt ou tard, quand vous êtes discipliné, que vous êtes dédié sur une base quotidienne et que vous avez une bonne équipe, les résultats ne peuvent que suivre », a poursuivi le favori.

En quatre affrontements, dont trois l'an dernier, Raonic n'a pris qu'une manche au Serbe, gagnant à Melbourne en 2008, 2011, 2012 et 2013. C'était sur la terre battue du Masters de Rome.

Depuis, l'Ontarien a grandement amélioré plusieurs aspects de son jeu, ses retours de service, son jeu de pieds.

« Je bouge mieux. Je sens que j'ai la possibilité de gagner, a indiqué la huitième tête de série. Je vais d'abord me concentrer sur moi-même, m'assurer que je suis bien organisé. Je vais jouer mon jeu et je m'ajusterai durant la rencontre. »

Les ambitions de Raonic

Depuis le début du tournoi, Djokovic n'a cédé aucune manche. Raonic, lui, en a perdu deux lors de son long marathon contre l'Espagnol Feliciano Lopez en huitièmes de finale.

« Je joue pour obtenir l'occasion de me mesurer aux grands joueurs lors des tournois du grand chelem. Alors, la première semaine, je dois me donner cette occasion et gagner mes matchs. Je crois que ça en dit beaucoup sur ce que je veux accomplir », a dit le joueur de Thornhill.

Lundi, Raonic est devenu le premier Canadien en 47 ans, depuis Michael Belkin en 1968, à accéder aux quarts de finale en Australie.

Il est aussi devenu le premier Canadien en plus de 100 ans à se qualifier pour les quarts de finale de trois tournois du grand chelem (Roland-Garros et Wimbledon en 2014). Robert Powell avait réussi l'exploit à Wimbledon en 1908, 1910 et 1912.

De son côté, Djokovic sait à quoi s'attendre. Reste qu'il se méfie du puissant service de Raonic, le rival qui lui cause le plus de maux de tête en retours.

« Ce sera assurément ardu. Je devrai jouer mon meilleur tennis si je veux gagner ce match. »

Si Raonic hausse son jeu comme il l'a fait en finale du tournoi de Brisbane contre Roger Federer au début du mois, Djokovic risque d'en avoir plein la raquette.

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