Le Vert & Or de l'Université de Sherbrooke a réduit sensiblement le nombre de commotions cérébrales de ses athlètes grâce à des infos-capteurs de choc insérés dans les casques des joueurs.
Chaque année, on dénombre entre six et huit commotions cérébrales dans l'équipe de football. Grâce à cette nouvelle technologie, le nombre est passé à seulement deux l'automne dernier.
Ces minuscules info-capteurs ont réussi à détecter près de 2800 chocs lors de la dernière saison chez une trentaine de joueurs de football du Vert & Or. Ces appareils ont également servi à changer les façons de frapper ou de recevoir des plaqués. « On s'est rendu compte que les face-à-face violents sont beaucoup moins dangereux qu'on pensait », analyse l'entraîneur-chef du Vert & Or, David Lessard.
Par la suite, les entraînements ont été ajustés par le personnel d'entraîneurs à la lumière des données extraites. « S'il y avait un impact ou quelque chose qui survenait pendant un match ou une pratique, nous pouvions intervenir immédiatement », explique le thérapeute en chef du Vert & Or, Mario Mercier.
Les joueurs sont rassurés de savoir s'ils ont été victimes d'une commotion cérébrale. L'information des info-capteurs se rend à la tablette électronique et, lorsqu'il y a un choc plus important, une alerte est envoyée. « Une fois, j'ai eu un impact et ça n'a pas pris de temps que le physiothérapeute est venu me voir sur le terrain. Il avait vu sur le iPad que quelque chose était arrivé », raconte le porteur de ballon pour le Vert & Or, Isaac Lauzon.
L'expérience positive se poursuivra l'automne prochain et pourrait être imitée ailleurs dans la Ligue de football universitaire du Québec. « On est très content du résultat. Ce n'est qu'un début. Notre objectif est d'avoir zéro commotion chaque saison », indique M. Lessard.
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