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Les blogueurs du Huffington Post Québec s'unissent pour Raif Badawi, condamné à 1000 coups de fouet

Des blogueurs québécois s'unissent pour Raif Badawi
Ensaf Haidar, left, wife of blogger Raif Badawi, takes part in a rally for his freedom, Tuesday, January 13, 2015 in Montreal. Badawi was sentenced last year to 10 years in prison, 1,000 lashes and a fine of one million Saudi Arabian riyals (about $315,000 Cdn) for offences including creating an online forum for public debate and insulting Islam.THE CANADIAN PRESS/Ryan Remiorz
Ryan Remiorz/The Canadian Press
Ensaf Haidar, left, wife of blogger Raif Badawi, takes part in a rally for his freedom, Tuesday, January 13, 2015 in Montreal. Badawi was sentenced last year to 10 years in prison, 1,000 lashes and a fine of one million Saudi Arabian riyals (about $315,000 Cdn) for offences including creating an online forum for public debate and insulting Islam.THE CANADIAN PRESS/Ryan Remiorz

Savignac et Pascal Henrard, blogueurs du Huffington Post Québec, invitent leurs collègues de la blogosphère à commencer chaque texte avec une phrase en soutien à Raif Badawi, emprisonné en Arabie Saoudite depuis le 17 juin 2012 pour ses propos trop libéraux.

« On ne me fouettera jamais pour avoir écrit ce texte. Raif Badawi, lui, a été condamné à 1000 coups de fouet et 10 ans prison pour avoir blogué. »

Pascal Henrard espère que cette simple phrase aura un effet «boule de neige». Jusqu'à maintenant, une dizaines de ses collègues blogueurs du Huffington Post Québec ont confirmé vouloir ajouter cette phrase en début de texte. Il reste à voir si d'autres médias québécois ou à l'international emboîteront le pas.

Cette démarche permettra d'éviter que le cas de Raif Badawi tombe dans l'oubli. Sa famille vit à Sherbrooke et multiplie les actions pour dénoncer le traitement qui lui est réservé.

Le blogueur recevra 50 autres coups de fouet vendredi prochain. Une manifestation aura lieu à l'heure du midi jeudi sur l'esplanade du Complexe Guy-Favreau, au centre-ville de Montréal pour demander des actions concrètes du gouvernement canadien.

Raif Badawi doit se soumettre à une séance hebdomadaire de 50 coups de fouet. Le haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme a demandé à l'Arabie saoudite de suspendre la condamnation, estimant que ce châtiment est «cruel, inhumain et interdit par le droit international».

De passage en Égypte, le ministre des Affaires étrangères du Canada John Baird s'est dit préoccupé par la situation de Raif Badawi, mais n'a pas pris d'engagements concrets pour sa libération.

«Nous ne savons pas ce qui se passe dans les sous-sols de la diplomatie, mais nous ne voyons pas, pour le moment, d'intervention ni de déclaration claire du Canada, d'où la nécessité d'exercer une pression forte», explique Savignac, blogueur pour le Huffington Post Québec depuis 2012.

Amnesty International appuie l'initiative de Savignac et de Pascal Henrard.

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Avril 2018

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