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Le dossier du blogueur Raif Badawi devant la Cour Suprême d'Arabie saoudite

La Cour suprême saoudienne se penche sur le dossier de Raif Badawi
PC

Le dossier de Raif Badawi sera revu par la Cour Suprême de l'Arabie saoudite à la demande du roi du pays, selon ce qu'indique la BBC.

Cette décision est reçue très positivement par sa femme, Ensaf Haidar, qui espère que les autorités saoudiennes vont mettre fin à sa peine.

Cette nouvelle survient peu après celle du report de la deuxième séance de 50 coups de fouet qui devait être administrée au blogueur vendredi.

La décision aurait été prise pour des raisons médicales.

Amnistie internationale a pu s'entretenir avec M. Badawi il y a quelques jours, après avoir subi les 50 premiers coups de fouet prévus à sa peine d'un millier de coups. Il a alors affirmé qu'il ne se croyait pas capable de résister à une deuxième séance du genre.

En plus de ce châtiment, il a été condamné à une peine de 10 ans d'emprisonnement pour avoir critiqué les chefs religieux de l'Arabie saoudite sur son blogue.

Amnistie internationale rapporte que jusqu'ici, des vigiles de sympathie à la cause de Raïf Badawi ont été tenues dans une vingtaine de pays. Des manifestations d'appui sont prévues vendredi à Québec, Montréal et Sherbrooke.

Le ministre des Affaires étrangères John Baird a dénoncé le châtiment corporel infligé au blogueur saoudien. M. Badawi n'est pas citoyen canadien, mais sa femme, Ensaf Haidar, et leurs trois enfants ont fui l'Arabie saoudite en avril 2012 et se sont établis à Sherbrooke en novembre 2013.

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