Le profil des utilisateurs de jeux vidéo a beaucoup changé avec l’évolution des technologies et l’apparition des téléphones intelligents. Autrefois associé presque uniquement aux adolescents (ou aux «adulescents»), ce genre de divertissement se déploie maintenant partout, sur diverses consoles, sur tous les types d’écrans.
On joue désormais à Angry Birds en faisant la file au supermarché, on défie nos amis sur Facebook, et les mises en scène d’Assassin’s Creed sont devenues dignes des plus grandes sagas cinématographiques. Il n’y a plus que les geeks qui s’intéressent à ce média encore un peu snobé ; on dénombre aujourd’hui plus d’un milliard de joueurs de tous les âges, dans tous les recoins du globe.
Quelques semaines à peine après que le retrait de l’émission M.Net des ondes de MusiquePlus eût agité les réseaux sociaux, Canal D diffuse le documentaire La Revanche des jeux vidéo. Pour défaire les préjugés voulant que ce passe-temps ne soit qu’un puits sans fond de violence, d’insignifiance, de dépendance et d’obsession, les réalisatrices Doina Harap et Iolande Cadrin-Rossignol ont donné la parole à des sommités de cette industrie, pour démontrer les atouts sociaux, éducatifs et psychologiques de celle-ci, et expliquer comment les jeux vidéo se sont infiltrés dans des domaines de pointe comme la médecine, la recherche scientifique, l’aviation, la sécurité publique, la psychologie et l’éducation.
Parmi les intervenants de La Revanche des jeux vidéo, on trouve Patrice Désilets (Panache Digital Games, Montréal, anciennement chez Ubisoft), Paul Solnoky (simulateurs de vol Mechtronix, Montréal), Vander Caballero (Minority Media, Montréal), Pierre Moisan (Frima Studio, Québec), Caroline Julien (CREO, Montréal), David R. Patterson (Harborview Medical Center, Seattle), David Baker (Université de Washington à Seattle), Stéphane Bouchard (Laboratoire de cyberpsychologie de l’Université du Québec en Outaouais) et Asi Burak (Games For Change, New York).
La Revanche des jeux vidéo, ce dimanche, 11 janvier, à 19h, sur Canal D.
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