Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

11 spectacles d'humour à ne pas manquer en 2015 (PHOTOS)

11 spectacles d'humour à ne pas manquer en 2015 (PHOTOS)
Courtoisie

Les deux dernières années ont été fastes pour l’humour québécois, alors que de grosses pointures comme Louis-José Houde, Rachid Badouri, Laurent Paquin, André Sauvé, Guy Nantel, Philippe Bond, Mike Ward et Cathy Gauthier ont tous lancé de nouveaux spectacles.

L’année 2015 s’annonce aussi fort intéressante sur les scènes de la province : des «petits nouveaux» nous montreront leur savoir-faire, mais les aînés qui leur ont pavé la voie ne seront pas en reste non plus. Humour intellectuel, humour baveux, humour engagé, humour cynique, humour gentil, il y en aura de tous les genres et pour tous les esprits.

Voici les choix qui s’offrent à vous si vous avez besoin de vous dilater la rate dans les prochains mois.

Michel Barrette et compagnie - Juste une affaire de gars

11 spectacles d'humour à ne pas manquer en 2015

Michel Barrette s’assoit au volant du collectif Juste une affaire de gars, spectacle présenté une seule fois, dans le cadre du Salon international de l’auto de Montréal. Alain Dumas, Maxim Martin, Réal Béland, Sylvain Larocque, Mario Jean, Anaïs Favron, et même Rémy Girard et Pierre-François Legendre, de même que quelques invités-surprises, prendront place sur la banquette arrière et livreront des numéros originaux, centrés sur le thème de l’automobile et créés spécialement pour l’occasion. Michel Barrette, hôte de la soirée, nous promettait en décembre qu’on s’éloignera des clichés maintes fois entendus du «gars de char». Allez hop, en voiture!

À Montréal, au Théâtre St-Denis, le 21 janvier

Une petite brune qui pourrait faire beaucoup de vagues cette année : Korine Côté a été impressionnante pendant son séjour à la Salle Claude-Léveillée de la Place des Arts, au dernier Festival Juste pour rire. L’heure est maintenant venue pour elle d’affronter le vrai test, celui d’une one woman show complet. Avec l’aide de son ami Alexandre Barrette à la mise en scène, Korine jase de magasinage (un «sport» qu’elle déteste), de restaurants gastronomiques, d’émissions de cuisine et des Anges de la rénovation. Une fille sympathique et une raconteuse hors pair, diplômée de l’École nationale de l’humour en 2006, qui a entre autres fait ses classes, au petit écran, dans Les 5 prochains, Un gars le soir, Cliptoman et Les gars des vues.

À Montréal, au Théâtre Corona Virgin Mobile, du 26 au 29 janvier

À Québec, à l’Impérial, les 9 et 10 février

De ses jeux de mots toujours inspirés et savoureux, Sylvain Larocque puise dans son bagage personnel pour discuter de racisme, d’intimidation, de l’avenir du Québec et de son handicap, avec l’autodérision saupoudrée de franchise et d’intelligence à laquelle il nous a habitués. En 2010, son dernier effort, Vu d’même, a été salué des trophées Auteur de l’année et Spectacle d’humour de l’année au Gala les Olivier. Passé maître dans l’art des phrases joliment tournées et imagées, mais aussi frappantes et dérangeantes, Sylvain Larocque, l’un des plus intellectuels de nos humoristes, a déjà apposé sa griffe aux spectacles de Jean-Michel Anctil, François Léveillée, François Morency, Martin Petit, Patrick Groulx, Mario Jean, Laurent Paquin, Marc Dupré, Les Denis Drolet, Philippe Bond et Anthony Kavanagh. Pour regarder ses semblables Dans le blanc des yeux, il s’adjoint la collaboration de Stéphane E.Roy à la mise en scène, Laurent Paquin à la script-édition, Dumas à la musique et du Studio LUZ aux décors et aux éclairages.

À Québec, à la Salle Albert-Rousseau, le 28 janvier

À Montréal, au Théâtre St-Denis, les 3 et 4 février

L’insolence a maintenant un nom : Olivier Martineau. Le nouveau venu, qui fourbit ses armes depuis plusieurs années avec une victoire au concours En route vers mon premier gala Juste pour rire en 2010, les premières parties de Jerry Seinfeld, Jamel Debbouze et Anthony Kavanagh, l’animation des soirées Comédie Club, à Québec, et des participations aux festivals Grand Rire et Juste pour rire, s’autoproclame baveux, irrévérencieux et l’avoue humblement : il «haït tout le monde égal». Il n’y a donc pas beaucoup de thématiques qui l’effraient : relations de couple, fantômes, soucoupes volantes, mode, enfants et personnes âgées, rien ni personne ne sera épargné. Une équipe chevronnée, composée notamment du metteur en scène Joseph Saint-Gelais et du script-éditeur Benoît Chartier, appuie Olivier Martineau dans sa croisade vers le cynisme et les vérités qui font mal.

À Québec, à la Salle Albert-Rousseau, le 29 janvier

À Montréal, au Théâtre St-Denis, le 18 février

Sexy et sûr de lui, Philippe Laprise? Et comment! L’impayable conteur s’accepte maintenant tel qu’il est et a appris à rire de lui-même, de ses travers et de ses faiblesses. Lui qui doit composer avec un trouble déficitaire de l’attention (TDAH) sait comment déjouer les aléas de ses bobos et s’en moquer allègrement. On l’avait applaudi lorsqu’il a été sacré Découverte de l’année au Gala les Olivier 2009, mais ses talents d’amuseur ont été véritablement révélés grâce à Je peux maintenant mourir, sa première création, en 2010. Depuis, le gaillard, papa de trois enfants, est devenu une idole des jeunes grâce à la série VRAK la vie, où il tient un rôle de premier plan, et à la revue humoristique de l’année Meilleur avant le 31, bon pareil le 1er, un concept de son cru qu’il anime également, aussi à VRAK TV. Il pilotera de surcroît son premier Gala Juste pour rire l’été prochain. Parce qu’il est heureux et fier du chemin parcouru, Philippe Laprise, porteur du flambeau des hilarants récits légué par Jean-Marc Parent et Michel Barrette, saura nous faire rire… et se montrer séduisant.

À Montréal, au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, les 10 et 11 février

À Québec, à la Salle Albert-Rousseau, le 18 février

Maxim Martin a trouvé la sérénité, il le répète régulièrement. Son précédent spectacle, Tout va bien, dont la tournée avait démarré en 2011, était le reflet de sa paix intérieure acquise avec les années. Sa quatrième offrande, Maxim Martin enfin, s’inscrira aussi dans ce tournant, celui emprunté par un être plus sage, plus vrai, plus lumineux, plus enjoué et plus tendre. Sans trop d’artifices, Maxim illustrera son cheminement en visant différentes cibles, avec les propos acerbes, tranchants et incisifs qui l’ont rendu populaire. Les plumes du très occupé Benoît Chartier (script-éditeur), de Frank Grenier et de Nadine Mathurin fignolent les gags avec lui, assistées de Pierre Bernard à la consultation artistique et de Christian Viau à la mise en scène.

Halte aux tabous, Maxim Martin a soif d’authenticité et entend bien le démontrer.

À Montréal, au Théâtre St-Denis, du 24 au 28 février

À Québec, à la Salle Albert-Rousseau, le 18 mars

Il n’y a pas de mal à être bon deuxième, et Stéphane Fallu compte le prouver avec son symbolique deuxième spectacle solo. Pour se démarquer des premiers de classe, et éviter d’atteindre le fil d’arrivée dans la douleur et les espoirs déchus, Fallu se contente généralement d’une confortable deuxième position, qu’il assume avec bonheur. C’est lui qui le dit! Notre homme offrira même une «deuxième» médiatique, au lieu de la traditionnelle «première». Ainsi plus confiant, mordant et mature, la quarantaine et la paternité aidant, le comique traite du culte de la performance, de la course aux passions et des situations qui le dépassent dans son style décalé. À ses côtés, le duo Dominic et Martin se charge de la mise en scène et de la script-édition. Et si les deuxièmes devenaient premiers, grâce à Stéphane Fallu?

À Québec, à la Salle Albert-Rousseau, le 3 mars

À Montréal, au Théâtre St-Denis, les 25 et 26 mars

Il avait laissé planer que son spectacle lancé en 2010 serait peut-être le dernier mais, heureusement pour ses admirateurs de la première heure, Daniel Lemire a encore des choses à dire. Avec son complice Denis Bouchard, l’héritier spirituel d’Yvon Deschamps a concocté un nouveau pot-pourri où ses plus célèbres personnages seront encore une fois mis de l’avant : Oncle Georges est devenu coach de vie, Ronnie harcèle les pharmaciens pour obtenir de la marijuana thérapeutique et le Crooner s’apprête à épouser la fille d’un milliardaire chinois. Lemire a aussi ajouté à son répertoire un psychologue pour animaux domestiques, ainsi qu’un professeur de cuisine moléculo-boréale de smoothie au compost. Bien sûr, le vieux routier ne manquera pas non plus de nous décrire l’actualité, vue de sa lorgnette toujours caustique! On a déjà hâte d’entendre ses souvenirs de la commission Charbonneau…

À Montréal, à la Salle Pierre-Mercure, du 11 au 14 mars

À Québec, à la Salle Albert-Rousseau, le 19 mars, 17-18 avril

Ses mimiques sont uniques. Son sens de l’observation, ses punchs, ses mouvements physiques, ses blagues tantôt bon enfant, tantôt songées, aussi. Son équipe le taquine d’être un «abruti», un «ado attardé», un «idiot fini»… et un «génie». Dominic Paquet mise sur un titre intriguant pour son troisième one man show, après Paquet voit le jour, qu’il a promené de 2010 à 2012. Cette fois, notre drôle de moineau s’attaquera aux titres parfois étranges de Canal Vie, aux restaurants à déjeuners et au travail des serveurs, en se démenant comme lui seul sait le faire, en se référant aux conseils de son metteur en scène, Réal Béland, et son script-éditeur, Pierre Fiola. Peut-être que son travail de voix à l’émission hebdomadaire À la semaine prochaine, à Radio-Canada Première, trouvera aussi écho dans Rien qu’s’une gosse.

À Québec, à la Salle Albert-Rousseau, les 13 et 14 avril

À Montréal, au Théâtre St-Denis, les 29 et 30 avril et 1er et 2 mai

L’un des chouchous des Québécois, Stéphane Rousseau, se ramène au Québec après une série de représentations en France, présentement en cours. Là-bas, le nouveau spectacle de l’humoriste et comédien, son sixième, dont la première avait lieu le 18 novembre dernier au Théâtre du Palais-Royal de Paris, s’intitule Stéphane Rousseau brise la glace, et le principal intéressé l’aura présenté une centaine de fois chez nos cousins lorsqu’il renouera avec le public de la Belle Province. Ici, l’œuvre portera le titre Un peu princesse. Jusqu’en 2016, Stéphane Rousseau effectuera ensuite des allers et retours entre le Québec, la France, la Belgique et la Suisse. Son nouveau matériel prend la forme d’une confession dans laquelle l’homme parle de ses craintes et ses angoisses, avec la répartie qu’on lui connaît. Entouré de musiciens, il promet une expérience originale, électro-pop-rock-humoristique live.

À Montréal, au Théâtre St-Denis, du 22 au 25 avril

À Québec, à la Salle Albert-Rousseau, le 26 mai et les 25 et 26 juin

Mario Tessier fait le grand saut et se jette dans l’aventure d’un premier one man show. Lui qui montait jadis sur les planches avec son acolyte des Grandes Gueules, José Gaudet, fera désormais cavalier seul et abordera les sujets qui lui tiennent à cœur à sa façon, dans un amalgame de stand up à l’américaine, de chansons et d’interprétation de personnages. Martin Petit l’épaule à l’écriture des textes et Serge Postigo assure la mise en scène.

À Québec, à la Salle Albert-Rousseau, du 28 au 31 octobre

À Montréal, au Théâtre St-Denis, du 4 au 7 novembre

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.